Président de l’Union Africaine : « l’éducation, point de départ de toute action de Développement durable »

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Son Excellence le président de la République, président de l’Union Africaine M. Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, a confirmé dans un discours prononcé après son élection par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine aujourd’hui, samedi, à la présidence de l’Union Africaine pour l’année 2024, son acceptation des tâches et responsabilités de la présidence de l’Union, malgré l’ampleur des énormes responsabilités que cela implique, notamment dans les circonstances critiques et sensibles que traversent le continent africain et le monde.
Il a félicité le président de la République Unie des Comores pour ses efforts visant à pousser le continent dans le sens de la réalisation des aspirations des peuples africains, appréciant, en même temps, le rôle constructif joué par le président de la Commission de l’Union africaine, son équipe et d’autres organes de l‘Union africaine pour la réforme institutionnelle de l’Union afin d’élever le niveau de ses performances, de son efficience et de son efficacité.
Son Excellence le président de la République a ajouté que l’adoption « Eduquer une Afrique adaptée au XXIe siècle » le thème de cette année, une sélection des plus pertinents, car l’éducation, point de départ de toute action de Développement durable, et un fort tributaire de la sécurité et de la stabilité avec l’acquisition et le développement des compétences, qui ouvre des perspectives d’opportunités d’emploi appropriées, et travaille à réduire les cercles de chômage, de pauvreté et de fragilité, considérant qu’elle se concentrera sur les jeunes, qui représentent actuellement environ 62% de la population de l’Afrique.
Soulignant que le continent africain est le plus en retard sur la voie de la réalisation du quatrième objectif de développement durable, en raison du manque de couverture d’accès, des taux d’abandon scolaire élevés et du manque d’éducation de qualité, il a ajouté qu’il n’est pas acceptable que plus de 17 % de ses enfants restent en dehors de l’école primaire ; ni l’incapacité de 75 % des jeunes, au niveau secondaire, à posséder les compétences spécifiques à ce stade.

Son Excellence le président de la République a déclaré que dix ans se sont écoulés depuis l’adoption du premier plan décennal dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063, qui est la base de la préparation des plans de développement à moyen terme pour les États membres, les groupes économiques régionaux, et les organes de l’Union africaine, considérant que ces années n’étaient pas des circonstances régionales et internationales favorables, successives, et parfois nous espérons mettre en œuvre l’Agenda 2063.

Le président de la République a souligné qu’il restait urgent de réformer l’organisation des Nations Unies pour assurer le renforcement de la présence du continent dans ses instances dirigeantes, en obtenant un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, ajoutant qu’il cherchera à intensifier les efforts sur les différentes pistes, ainsi que sur la réforme du système de coopération multilatérale et des organismes publics d’appui au développement, pour introduire une nouvelle charte de financement du développement, être plus flexible, durable et plus rapide en permettant l’accès au financement, d’une manière qui n’exacerbe pas le problème de l’endettement, notant les précieux efforts de la Banque africaine de développement dans ce contexte.
Son Excellence le président de la République a déclaré qu’il œuvrerait à la mise en place d’un système international multilatéral plus équilibré, équitable et attentionné pour les pays les moins avancés, dans lequel le continent a une voix et une capacité d’influence effective, soulignant que le système international dans sa forme actuelle se caractérise par beaucoup de préjugés et d’échelles différentes, au détriment des pays les plus vulnérables et les moins avancés, comme c’est souvent le cas avec les questions et les droits des pays de nos continents.
Le président de la République a ajouté qu’il suffit de se rendre compte à quel point ce système international a besoin de réformes, compte tenu de ce qui se passe dans la bande de Gaza, des meurtres et des destructions, de la violation des principes de la légitimité internationale et des droits de l’homme, ainsi que de la réticence de la communauté internationale à peser de tout son poids pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat, à l’introduction de l’aide et au début de la mise en place d’une solution globale et durable garantissant le droit inhérent des Palestiniens à établir leur État indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes de la légitimité internationale, exprimant sa fierté des positions de l’Union africaine rejetant l’injustice, plaidant pour des causes justes il adhère au droit international et au droit international humanitaire, en particulier en ce qui concerne la question palestinienne.

Photo famille union africaine

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