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Présidence tournante de l’UA : trop de bruit officiel pour rien

Présidence tournante de l’UA : trop de bruit officiel pour rien
Trop de bruit officiel pour rien, un mandat d’un juste officiel qui détourne les présidents des questions cruciales intérieures de leur pays. Si on a échoué à réunir le Sahel autour de la même table comment on peut pour tout un continent. L’élection de la Mauritanie est une accession « à défaut » et cachant surtout des intérêts non avoués de pays de l’Afrique du Nord, dont Rabat et Alger qui veulent s’attirer les sympathies de Nouakchott dans leurs querelles intestines sur fond de conflit sur le Sahara Occidental. Au mandat du Président Ghazouani qui pourrait toutefois capitaliser cette consécration, il faut souligner que sur un mandat d’une année, l’homme fort de Nouakchott n’aura à faire que 7 au maximum et 3 mois au bas mois. Pourquoi ? La réponse suivra.
Avec une présidentielle qui profile à l’horizon et qui ne peut être reportée en raison du syndrome sénégalais, Ghazouani devra consacrer les 4 prochains mois à sa possible investiture et course pour un second mandat. Ce qui revient à dire qu’il ne sera pas à Addis-Abeba ou à quelque part en Afrique, mais plutôt au Gorgol, au Hodh, à Tiris Zemmour pour solliciter les voix des électeurs. S’il arrive à être reconduit, il aura perdu 3 mois de service à rendre à l’union africaine et devra continuer le reste jusqu’à février 2025. S’il n’est pas élu, ce qui une chance sur 1000, il aura juste préparé le siège de la présidence de l’organisation à son successeur.

MOML

PTFJM

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