Présence de la finance islamique sur le continent africain

Présence de la finance islamique sur le continent africain
De nos jours, à peine 2 % des investissements islamiques mondiaux sont dirigés vers le continent africain.
Malgré cette présence encore très faible, cette finance alternative à la finance conventionnelle représente pourtant un espoir pour de nombreux investisseurs du continent.
En effet, la croissance démographique galopante pose des défis majeurs au continent. D’après les chiffres de l’Institut National d’Études Démographiques (INED), la population du continent devrait s’établir à 3,6 milliards d’habitants en 2100. Les besoins en termes d’infrastructures, d’éducation, d’emploi et donc d’investissements sont donc gigantesques.

La finance islamique consiste en l’adaptation des principes fondamentaux de l’Islam dans le secteur de la finance en appliquant des règles strictes de finance éthique, avec l’objectif d’adopter une finance basée sur des valeurs morales (Halal) qui excluent entre autres l’utilisation des taux d’intérêts usuriers, de la spéculation, de l’investissement dans des secteurs bannis (Haram) par l’Islam tout en promouvant l’inclusion sociale et la protection familiale qu’il s’agisse des services bancaires ou d’assurance.

La finance repose sur les fondements spécifiques précis et quatre critères principaux dirige la finance islamique :
– Principe de l’absence de Riba ou intérêt et usure.
– Principe de l’absence de Gharar et de Maysir ou incertitude et spéculation.
– Principe de l’absence de Haram ou produits illicites selon la loi coranique.
– Principe solidaire de l’obligation de partages des profits et des pertes.

Source: Oumar KA
Conseiller Technico Commercial Cash Management and Trade

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page