Pour la mise en place d’une gestion soutenable des ressources halieutiques
La gestion des ressources halieutiques et de notre espace vital en général, ainsi que le développement soutenable font partie des préoccupations majeures de notre siècle. L’objectif de mon appel est de contribuer à l’élaboration d’un outil d’aide à la décision multicritère pour la mise en place d’une gestion soutenable des ressources halieutiques en Mauritanie.
Une caractérisation générale des problèmes de gestion des ressources halieutiques est faite à travers le concept de développement soutenable. Dans le contexte concurrentiel actuel, la Mauritanie comme tous les pays en voie de développement n’ont d’autre choix pour sortir des difficultés économiques, que de mieux gérer leurs ressources naturelles. Les préceptes du développement soutenable laissent entrevoir de réelles possibilités pour atteindre ce but. La nécessité d’exporter et la volonté de sauvegarder leurs ressources halieutiques, notre gouvernement devrait pour mettre en œuvre une telle stratégie trouver un compromis entre les différentes dimensions de pêcheries (économiques, sociales, écologiques et technologiques). Ces critères permettant une évaluation de l’état de la ressource sont définis sur la base de l’exploitation de celle-ci, ce qui permet de construire la liste de critères localement pertinents en concertation avec les décideurs et de fournir des résultats aisément compréhensibles. Les décideurs sont alors en mesure d’exprimer leurs points de vue en connaissance de cause sur les objectifs de gestion prioritaires au niveau de la pêche industrielle mauritanienne.
Ressources halieutiques a ne PAS brader au détriment de nos populations !
Je dirais que la pêche est en péril en Mauritanie je dénonce des accords de pêche, que je qualifierai comme destructeurs, signés par le gouvernement avec des investisseurs européens et étrangers.
On estime à environ et peu près selon les sources que 100 000 le nombre de personnes pratiquant comme Ils disent la petite pêche dans le pays et la plupart des ressources qu’ils ciblent, également ciblés par des chalutiers usines flottants semi-industriels et industriels étrangers, sont en état de surexploitation aujourd’hui. Actuellement, la petite pêche traditionnelle fournit plusieurs centaines de milliers d’emplois directs et indirects et contribue de façon substantielle à la sécurité alimentaire du pays. le gouvernement a signé des protocoles permettant l’accès aux eaux mauritanienne à une trentaine de navires appartenant à des investisseurs étrangers . Les protocoles d’accord de pêche ont été signés entre le Ministère de la Pêche et des actionnaires étrangers.
Le premier de ces protocoles permet à des bateaux de pêche polyvalents (chalutiers/senneurs/fileyeurs) de pêcher des espèces pélagiques, démersales, des céphalopodes et des crustacés, dont la crevette dans toutes les zones de pêche, tant sur la Côte de Nouakchott où Nouadhibou que sur la Côte imraguen . Ces bateaux auront ainsi accès en pratique à toutes les ressources qui se trouvent dans les eaux Mauritanienne.
« Ces protocoles d’accords, gardés secrets jusqu’à présent par l’etat ne font que confirmer l’emprise grandissante de flottes d’origine asiatique et autres sur les ressources halieutiques de notre pays et les inquiétudes que cela génère chez les petits pêcheurs et les femmes mauritanienne qui vivent uniquement de cette pêche depuis plusieurs années. »
Une autre particularité de ces protocoles est qu’ils ne font l’objet d’aucune contrepartie pour l’Etat, contrairement aux protocoles officiels, et n’incluent que des redevances annuelles dérisoires. En contrepartie, ces bateaux usines flottants auront accès à des pêcheries multiples, y compris des pêcheries pour lesquelles des redevances élevées sont normalement payées, comme la crevette ou la langouste. Avec leurs licences “multi-espèces”, ces bateaux seront également exonérés de la réglementation et de la gestion sectorielle existant pour les espèces de haute valeur commerciale comme la crevette. Ces protocoles représentent donc un manque à gagner important pour l’Etat et le pays.
La nécessité d’améliorer la transparence dans la pêche maritime doit être demandée par la société civile les ONG doivent aussi insister sur la nécessaire transparence des accords de pêche existants avec d’autres pays et entreprises étrangers notamment la transparence totale sur les protocoles privés, et les statistiques de captures .
Depuis des années ,des flottes de pêche industrielle étrangères – européennes,en particulier , coréennes, thaïlandaises, chinoises, – travaillent dans la Zone économique exclusive de notre pays sans apporter de réels bénéfices au pays. En effet, elles se présentent rarement aux ports de l’amitié de Nouakchott , qu’elles aient des licences de pêche ou pas, mais voguent au loin une fois qu’elles ont leur captures.
Faute de moyens techniques et financiers, elle n’arrive pas à satisfaire le marché local où très peux ;
Faute de regroupements, elle est souvent à la merci de nombreux intermédiaires de ce secteur et là nous avons perdu un grand défenseur du secteur de la pêche et qui disait les choses j’ai nommé Mohamed Ould Saleck ( Baye Pekhé) Rahman walghvran Paix à son âme.
Cherté des équipements de pêche ;
Calendrier de reproduction des espèces souvent bafoué ;
Renouvellement aléatoire des espèces et en tout cas très en deçà des prises effectuées.
Les solutions sont a envisager donc :
Mise en place d’une politique d’assistance technique et financière ;
Susciter d’avantage la création de groupements d’intérêt économique GIE pas assez à mon avis;
Défiscaliser les prix des équipements de pêche pour leur acquisition par le plus grand nombre de Mauritaniens.
Contrôle strict des calendriers de pêche et incitation à la multiplication des piscicultures d’eau douce (Paratilapia, crevette etc.) ;
Maximiser en qualité et en quantité le renouvellement des espèces suivant un timing précis et pérenne.
En ce qui concerne : LA PECHE INDUSTRIELLE EN MAURITANIE
Les problèmes actuels
Pillage de nos ressources halieutiques ;
Moyens nationaux de contrôle dérisoires ;
Cherté des prix des carburants et de l’énergie électrique ;
Concurrence impitoyable sur le marché mondial des produits de grande consommation, crevette , Poulpes, Etc.
Qualité souvent non fiable de nos produits d’exportation autre que la crevette ;
Non diversification de nos produits halieutiques d’exportation ;
Taux des frets maritime et aérien non compétitifs et quasiment inexistant par rapport aux reste du monde !
Les solutions qu’on peux améliorer !
Améliorer l’alimentation et l’apport en protéines de la population c’est une évidence .
Professionnalisation des pêcheurs locaux effectuant la pêche artisanale et traditionnelle à travers des actions de formation, de renforcement de capacité et d’appuis techniques ;
Organisation de la filière de la production et la distribution de poissons de mer à travers tout le territoire et Promotion des normes d’hygiène et de conservation ;
Inciter la population à la consommation de produits de la mer c’est pas tous les Mauritaniens qui mangent Une fois par jour les produits de la mer et pourtant tous les nutritionnistes le recommande pas pour rien !
Maintenir la capacité de la pêche comme sources de devises ; et en faire profiter les populations qui sont concernés par cette richesse halieutiques que Allah nous a doter c’est un droit.
Gestion durable de la pêche et préservation de l’environnement ;
Rehausser le savoir-faire des jeunes MAUTITANIENS en matière de pêche maritime etc pour la sécurité alimentaire.
Abdoulaziz Deme (Paris)