En Mauritanie, la jeunesse représente plus de la moitié de la population. Pourtant, chômage, marginalisation et manque de perspectives la transforment peu à peu en une véritable bombe sociale. Ignorer son potentiel, c’est courir le risque d’un avenir instable.
La jeunesse, moteur du développement national
La jeunesse mauritanienne, confrontée au chômage et au manque de formation, reste pourtant le plus grand atout pour l’avenir du pays. En négligeant son éducation et son emploi, le gouvernement ralentit la croissance économique et alimente frustrations et inégalités.
Une force sociale et politique incontournable
Les jeunes ne sont pas seulement une catégorie sociale : ils incarnent l’avenir politique et institutionnel. Leur exclusion des débats et des décisions ne peut qu’engendrer colère, émigration et contestation. Intégrer leur voix renforcerait la légitimité démocratique.
Négliger les jeunes, un risque de déstabilisation
Une jeunesse sans perspectives devient vulnérable aux influences extrémistes et aux dérives sociales. La Mauritanie ne peut se permettre de transformer son plus grand atout en une menace.
Transformer la « bombe » en moteur d’avenir
À travers des politiques publiques ambitieuses — éducation, emploi, innovation, participation citoyenne — le gouvernement peut transformer cette bombe à retardement en véritable moteur de développement.
Conclusion
La jeunesse mauritanienne n’est pas un problème à gérer, mais une richesse à valoriser. L’avenir de la Mauritanie dépendra de sa capacité à investir dans ses jeunes, à leur offrir un horizon et à les intégrer pleinement dans la construction nationale.
Par Abdoulaziz DEME – Opinion publiée le 02 octobre 2025
