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Nouakchott : un rêve de ville verte face à un projet de 110 km d’arbres

Et si Nouakchott devenait une ville verte ? Dans un rêve, chaque foyer plantait un arbre et la capitale se métamorphosait. Au réveil, un projet gouvernemental de 110 km de plantations relance l’espoir.

Nouakchott, ville verte!
Et si la capitale mauritanienne se transformait grâce à un simple geste citoyen : planter un arbre par foyer ? Le rêve d’une Nouakchott verdoyante, respirable et autosuffisante en eau et en légumes, semblait n’appartenir qu’à l’imaginaire… jusqu’à l’annonce de la Ministre de l’Environnement révélant un ambitieux programme de plantation sur 110 kilomètres. Entre vision onirique et politiques publiques, l’écologie urbaine entre-t-elle dans une nouvelle ère ?
Nouakchott s’était métamorphosée. Dans ce rêve encore tiède du petit matin, chaque foyer de la capitale avait pris une décision simple mais révolutionnaire : planter un arbre. Au fil des semaines, les jeunes pousses avaient grandi, les habitants s’étaient approprié cette forêt urbaine spontanée et la ville, d’ordinaire étouffée par la poussière et la chaleur, respirait enfin.

En deux mois, la transformation semblait irréelle. Lair était devenu plus pur, les ruelles baignaient dans une fraîcheur inhabituelle et les vents de sable perdaient soudain de leur emprise. Plus surprenant encore, les pluies faisaient leur retour, tombant presque quotidiennement, nourrissant terres, jardins et espoirs.

Les pénuries d’eau, fléau récurrent de la capitale, disparaissaient progressivement. Dans les cours et les espaces vacants, les habitants récoltaient désormais des légumes et des fruits, suffisamment pour en consommer localement… et même en exporter une partie vers le Maroc et l’Espagne. Nouakchott devenait un symbole, un exemple inattendu de résilience écologique.

Puis, brusquement, le rêve s’interrompit.
Un sursaut, puis le silence du Fajr. Après la prière, un geste devenu rituel : consulter les informations de la matinée.

C’est alors qu’un communiqué attira l’attention, comme un écho lointain de ce rêve transformateur. La Ministre de l’Environnement annonçait :

« Nous travaillons actuellement à la plantation d’arbres sur 110 kilomètres dans les trois districts de Nouakchott. »

L’idée n’était donc pas qu’un mirage nocturne. Une politique publique se mettait réellement en place pour verdir la capitale. Si l’initiative citoyenne du rêve semblait improbable, le projet gouvernemental, lui, était bien concret.

Nouakchott pourrait-elle, un jour, ressembler à ce rêve ?
L’avenir le dira, mais une chose est sûre : la transition écologique de la capitale est désormais sur la table, entre ambitions publiques et aspirations populaires.

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