Nouakchott, brûlante capitale !
Nouakchott suffoque sous la chaleur et les coupures. Entre colère et espoir, la capitale rêve d’un avenir moderne et lumineux.
Nous sommes à Nouakchott. La ville respire la poussière et la lumière crue. Le vent, chargé de sable, glisse entre les murs blancs. La chaleur est torride ! Elle colle à la peau, s’invite dans chaque souffle. Les rues tremblent sous le soleil.
Et soudain… silence ! Plus d’électricité ! Les ventilateurs s’arrêtent, les écrans s’éteignent, les voix s’élèvent ! Des heures et des heures ! Le temps s’étire. Les regards se croisent dans la pénombre des maisons. Internet aussi s’en va, emportant avec lui le fil fragile du monde.
Mais au milieu de ce tumulte, un murmure d’espoir ! Le gouvernement promet. Il agit. Il déploie un vaste programme ! De modernisation ! Un projet colossal, chiffré à 1,26 milliard de dollars !
Des routes seront refaites ! Des quartiers réhabilités ! Des services enfin accessibles ! L’eau, l’électricité, la santé, l’école ! Tout ce qui fait la vie d’une ville moderne !
Nouakchott rêve. Elle veut briller. Elle veut respirer mieux. Redevenir ce qu’elle aurait toujours dû être : une capitale vivante, accueillante, belle !
Et dans la chaleur de ce jour sans courant, l’espoir, lui, ne s’éteint pas.
Ahmed Ould Bettar



