Présidentielle 2029 : Nani Ould Chrougha rejette les spéculations et défend l’unité gouvernementale
Nani Ould Chrougha dénonce les spéculations sur la présidentielle 2029 et réaffirme la cohésion gouvernementale autour du Président Ghazouani.
Succession présidentielle 2029 en Mauritanie : Nani Ould Chrougha balaie les spéculations et recentre le débat sur le travail collectif
Nouakchott – Alors que la scène politique mauritanienne commence à bruisser de spéculations autour de l’échéance présidentielle de 2029, certains noms émergent avec insistance dans les discussions, au point de provoquer une certaine effervescence dans les cercles d’observateurs. Mais pour Nani Ould Chrougha, Ministre-Directeur de Cabinet du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ce débat prématuré est non seulement contre-productif, mais il détourne l’attention de l’essentiel : le travail au service de la nation.
Dans une tribune au ton ferme mais mesuré, M. Ould Chrougha réagit à une série de publications qui évoquent, parfois de manière appuyée, des membres du gouvernement – lui inclus – comme de potentiels prétendants à la magistrature suprême. Une dynamique qu’il dénonce avec clarté :
« Ces auteurs cherchent essentiellement à brouiller le discours politique, à alimenter des débats prématurés et à détourner l’attention de l’essentiel. »
S’adressant directement aux instigateurs de ces rumeurs, le ministre les accuse de vouloir fragiliser la sérénité nécessaire à la conduite des affaires publiques. Il leur oppose la cohésion d’une équipe gouvernementale « soudée par la même responsabilité et animée par une volonté commune de servir la Nation. »
Une loyauté réaffirmée envers le Président Ghazouani
Loin de se poser en figure alternative, Nani Ould Chrougha réaffirme avec insistance son engagement total derrière le chef de l’État. Il salue un leadership qu’il qualifie d’« exceptionnel », fondé sur une vision claire et une méthode rigoureuse :
« Le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani incarne un leadership exceptionnel, une capacité rare à inspirer la confiance, et une rigueur intellectuelle au service de l’unité nationale et du progrès. »
C’est à cette image que, selon lui, les membres du gouvernement s’efforcent de se conformer : déterminés, concentrés, et résolument tournés vers la mise en œuvre du programme présidentiel « Mon ambition pour la patrie ».
Un message politique clair : pas de place pour les ambitions personnelles
Dans un contexte régional où les querelles de succession peuvent miner l’efficacité gouvernementale, le propos de M. Ould Chrougha sonne comme une mise au point : pour lui, l’heure n’est pas aux manœuvres ni aux ambitions personnelles, mais à la responsabilité partagée.
« Pour moi, l’heure n’est ni aux calculs, ni aux spéculations, mais au travail collectif. »
Le message s’adresse autant aux détracteurs qu’aux acteurs politiques eux-mêmes : tout écart vers la surenchère spéculative serait perçu comme une rupture de l’unité gouvernementale, voire comme une tentative de sabotage d’un processus de réforme méthodique.
Un appel à la critique constructive
Plutôt que de nourrir des rumeurs sans fondement, le Ministre invite les auteurs de ces publications à concentrer leur énergie sur l’analyse et le suivi critique du programme présidentiel. Une ouverture au débat d’idées, mais dans le cadre d’un dialogue républicain :
« J’invite les auteurs à orienter leurs actions vers une critique constructive du programme présidentiel, plutôt que de chercher à semer la discorde. »
Une défense de la stabilité avant la bataille électorale
À travers cette tribune, Nani Ould Chrougha ne se contente pas de nier les ambitions qu’on lui prête – il en fait un contre-argument politique fort. Dans une période encore lointaine du scrutin présidentiel, il choisit de recentrer le discours sur la gouvernance, la loyauté institutionnelle et la stabilité politique. En cela, il participe à poser les jalons d’une stratégie de continuité du pouvoir autour du Président Ghazouani, sans distraction ni division.
Le message est clair : en Mauritanie, les calculs de succession attendront. Le temps est au travail.
Ahmed Ould Bettar
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