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Marieme Mint Neynine appelle à l’unité et à la justice lors de la mobilisation des femmes du Front

Discours de Marieme Mint Neynine lors de la manifestation des femmes du Front pour la Citoyenneté et la Justice, appelant à l’unité, la justice et la cohésion nationale.

Mobilisation des femmes du Front pour la Citoyenneté et la Justice
Dans un discours fort et rassembleur, Marieme Mint Neynine, vice-présidente du Front pour la Citoyenneté et la Justice, appelle les femmes du parti à défendre l’unité nationale, la justice sociale et la cohésion de la Mauritanie. Un message empreint d’engagement, d’espoir et de détermination.

Le mot de la vice présidente du Front pour la Citoyenneté et la justice, présidente du pôle d’organisation Madame Marieme Mint Neynine, lors de la manifestation des femmes du parti.

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Mesdames, Messieurs,
Nos illustres invitées,
Honorable assistance !

À vous, mes sœurs, femmes du Front, je m’adresse aujourd’hui, forte d’un engagement solennel pris devant Allah puis devant vos consciences : celui de vous convier à relever le plus noble des défis — bâtir un parti qui unisse en son sein tous les fils et toutes les filles de la Mauritanie, capable de soutenir le fardeau sacré et les exigences de l’édification d’une Mauritanie moderne et florissante, qui n’exclut, ni ne marginalise, qui ne saurait se passer du concours d’aucun de ses enfants, quels qu’ils soient.

Mes sœur, notre parti, le Front pour la Citoyenneté et la Justice, désormais reconnu, a été d’abord un grand parti par la stature de son guide émérite, Mohamed Jamil Ould Mansour, par la sagesse de ses dirigeants, par le dévouement de ses cadres et de ses militantes et militants inlassables, venus de toutes les cultures, de toutes les sensibilités, de tous les âges, de toutes les horizons et de toutes les origines.

Il est aujourd’hui le visage serein et rayonnant d’une Mauritanie réconciliée avec son âme, tournée avec espérance vers un lendemain meilleur — une boussole pour tous ceux qui, sincères et résolus, ont choisi de se donner à l’État, et à la Patrie.

Ô vous, mes sœurs au courage tranquille, je m’adresse à vous, portée par la tendresse responsable des mères, la sollicitude fidèle des sœurs, et la persévérance des travailleuses.

Je vous pris d’acceptez ce défi, soyez le baume apaisant qui panse les blessures de la nation, imprégnez de votre sincérité et de votre fidélité les murs et les assises de l’État mauritanien, afin d’en fortifier le tissu social et d’en préserver le front intérieur.

Que ceux qui sèment la division et l’aigreur ne puissent y trouver la moindre faille.

Soyez le rempart infranchissable où viendront se briser les convoitises de l’adversité, qu’elle vienne de l’intérieur ou du dehors.

Mes sœurs honorées, n’est-ce pas de votre plein gré que vous avez rejoint les rangs du Front de la Citoyenneté et de la Justice ?

Pour faire la différence en enracinant la culture de la citoyenneté, en consolidant les piliers de la justice et en donnant corps à l’égalité ?

Pour faire la différence en resserrant les liens de la cohésion nationale et en éradiquant les stratifications sociales ?

Pour faire la différence en traquant la corruption et en rejetant avec fermeté toute forme de gabegie ?

Pour faire la différence en faisant du savoir et de l’instruction le socle sur lequel bâtir notre patrie bien-aimée ?

Pour faire la différence en portant la voix des femmes dans les adwabas, des villes, des campagnes mauritaniennes, jusqu’à la faire résonner au cœur des décisions ?

·Pour faire la différence en luttant pour la souveraineté nationale, en préservant notre identité, en défiant les hégémonies culturelles et en célébrant notre langue, notre patrimoine et nos valeurs nationales ?

·Pour faire la différence en accélérant l’élan du développement — car vous en avez toutes les capacités ! Parmi vous, femmes du Front, se trouvent des diplômées de toutes les disciplines, des licenciées, des titulaires de masters, des ingénieures, des doctoresses, des inspectrices, des formatrices, des journalistes, des enseignantes, des conseillères sociales, des ouvrières au labeur discret, et des femmes de lumière dont l’expérience et les idées fécondes illuminent tous les champs du possible.

Mes sœurs, je suis fière de vous. Merci, du plus profond de l’être, merci à vous toutes!

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