Mis au pied du mur, le Polisario révèle sa véritable face.
Mis au pied du mur, le Polisario révèle sa véritable face. Fin mai dernier, un chef des milices armées de l’entité fantoche a fait part de l’intention du Front séparatiste de mener des «opérations commando» dans les villes et régions du sud du Royaume. Une menace que le président du Conseil de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Yanja El Khattat, tient pour de la «pure propagande». Dans une interview accordée au quotidien espagnol «La Razon», M. El Khattat affirme que la situation au Sahara marocain est sous contrôle et que ces propos ne sont que «pure propagande» visant à inquiéter les entrepreneurs souhaitant investir dans les provinces du Sud.
L’annonce récente, faite par un chef militaire du Front Polisario, de commettre des attentats dans des villes du Sahara marocain, telles que Laâyoune, Dakhla, Smara ou Boujdour, est extrêmement dangereuse. Elle marque, d’après Yanja El Khattat, un dérapage de cette organisation et une preuve de sa radicalisation, qui lui vaut le statut d’«organisation terroriste». Selon M. El Khattat, cette annonce intervient dans un contexte mondial et régional particulier et sur fond de revers diplomatiques essuyés par les séparatistes et leur parrain, le régime militaire algérien, notamment la reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur son Sahara par des puissances internationales de premier plan comme les États-Unis. Ceci s’ajoute, poursuit-il, à l’ouverture des consulats de plusieurs pays entre Dakhla et Laâyoune et le fort soutien international au plan d’autonomie marocain pour les provinces du Sud.
Tout en rappelant que la région a déjà, par le passé, eu à faire face aux actions belliqueuses et terroristes du Front Polisario, auteur de pas moins de 289 attentats contre des citoyens espagnols entre 1973 et 1986, le président du Conseil de la région de Dakhla-Oued Eddahab assure qu’«en dépit de tout cela, nous demeurons sereins et nos citoyens savent pertinemment que cette sortie n’est rien d’autre qu’un symptôme de l’échec du projet des ennemis du Royaume et un signe de leur faiblesse, de leur désespoir et de leur impuissance politique et militaire». Et de souligner : «Je reste convaincu que ces menaces ne sont rien d’autre que de la pure propagande et qu’il n’y aura jamais de telles attaques». «Malgré les allégations de nos adversaires sur notre intégrité territoriale, la situation dans la région est sous contrôle et la tranquillité est garantie grâce aux efforts des forces de sécurité, des unités antiterroristes et des Forces Armées Royales», a-t-il assuré. Pour lui, ces menaces renvoient à une stratégie suicidaire allant à l’encontre des aspirations des populations de la région qui n’ont aucun intérêt à voir le terrorisme et l’insécurité se propager.
À la question de savoir dans quelle mesure les menaces émanant du Polisario pourraient altérer les perspectives d’investissement dans la région, M. El Khattat répond qu’au contraire, plusieurs investisseurs de différents pays se sont rendus à Dakhla pour explorer les opportunités d’investissement et profiter des facilités et des incitations offertes par le Royaume pour y investir, nonobstant ces «menaces» et la situation sanitaire ayant plané sur l’ensemble de la planète. Le Maroc, affirme-t-il, est un exemple de stabilité et de sécurité dans la région et il est intéressant de noter qu’au moment où le Royaume multiplie les initiatives pour arriver à une solution juste et applicable de ce conflit artificiel et est derrière l’ensemble des actions visant à généraliser la paix, la sécurité et la prospérité pour l’ensemble des peuples de la région, d’autres s’efforcent de l’entraîner dans le chaos et de propager la guerre, la haine, la pauvreté et le terrorisme. En bon conseilleur aux Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, M. El Khattat conclut l’interview en les incitant à se tirer du calvaire qu’ils vivent, et qui ne fait qu’empirer de jour en jour, et à regagner leur pays, le Maroc. «Le Royaume est plus que disposé à les accueillir et à leur offrir des conditions de vie dignes et stables, après des années de souffrance loin de leurs territoires», dit M. El Khattat.
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