Accueil |

Migration : prêcher et donner du blé

Migration : prêcher et donner du blé.

Le poids des mineurs finira par briser l’économie des îles Canaries.
Alors qu’il était président, Zapatero s’est rendu au Mexique.
Il s’est rendu à la frontière et dans un élan lyrique-social-ringard, improvisé ou préparé, il a déclaré :
« Il n’y a pas de mur, aussi haut soit-il, qui puisse s’imposer au rêve d’une vie meilleure. »
Une aide humanitaire sympa, mais comme me l’a dit un officier militaire américain, elle était agaçante
et hypocrite : « votre président nous insulte en critiquant notre mur, mais il essaie d’élargir
vos clôtures à Ceuta et Melilla. Quelle est la différence ? »
Je me suis défendu confusément, la bonhomie de ZP était totalement incongrue ; l’hypocrisie de son attitude
est répandue parmi les meilleures familles européennes.

L’Union européenne, berceau des droits de l’homme, a tenté de partager le fardeau
des migrants tentant de s’installer en Europe et s’est heurtée à d’énormes dissidences.
La Grèce, l’Italie et l’Espagne sont de plus en plus envahies par des bateaux, des
traversées nocturnes et des passagers qui arrivent à Barajas ou Fiumicino
en tant que touristes et séjours. Certains membres, comme l’Allemagne et jusqu’à présent la Suède, se sont montrés très généreux en matière d’accueil de migrants.
D’autres, enclins à parler de droits de l’homme et de solidarité, refusent
de participer aux distributions.
Les suspects habituels, les disparus, sont la Hongrie, la Tchéquie, la Pologne, la Slovaquie et, dans une certaine mesure, l’Autriche. La solidarité européenne ne fonctionne pas
(la solidarité de l’OTAN non plus sur cette question, rappelons-nous les vains efforts
de notre gouvernement pour placer cette question au sommet de Madrid). Bruxelles ne peut
pas rendre ces pays fermes.

Source: larazon (Espagne)

Articles similaires