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Mauritanie : seule face au Sahel après la mort du G5 Sahel

Après la fin du G5 Sahel, la Mauritanie reste isolée mais stratégique. Analyse sans détour d’un rôle diplomatique et sécuritaire crucial au cœur du désert.

C’est fini. Mort. Enterré. Le G5 Sahel ? Une belle idée, oui. Mais ça n’a pas tenu. Et dans le désert, quand le vent emporte les tentes, il reste que le sable et les silhouettes perdues.

On croyait à une alliance. On s’est réveillés avec un champ de ruines. Les copains sont partis. Chacun pour soi. Mali ? Burkina ? Niger ? Ils ont claqué la porte. La Mauritanie, elle, est restée… seule au milieu du brouillard. Et maintenant ?

Pas le choix. Faut tenir debout. Jouer solo. Être malin.
Parce que la frontière, ici, c’est pas juste une ligne sur une carte. C’est une cicatrice. Ça brûle.

Diplomatie : les cartes sont brouillées

Avant, on avait un cadre. Des réunions. Des beaux discours.
Maintenant, c’est la ruée. Chacun tire d’un côté.
La Mauritanie, elle, doit tenir l’équilibre. Faut garder des alliés partout. Ni trop ici, ni trop là.
Toujours un œil sur Paris, un sur Alger, un sur Washington.

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Sécurité : le feu est aux portes

Les groupes armés n’attendent pas. Ils avancent.
Le paysage est instable.
L’armée mauritanienne serre les rangs : patrouilles, renseignement, vigilance.
Faut frapper fort, mais sans déclencher un incendie général.

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Un rôle à jouer… ou à perdre

La Mauritanie pourrait devenir le dernier pont entre un Sahel fracturé et le monde.
Ou bien… juste un avant-poste isolé.
Tout dépendra de la diplomatie, de la vigilance… et d’un peu de baraka.

Dans le désert, on survit pas en solo. Mais on se crame par excès d’arrogance.

Le G5 Sahel est mort.
Mais la partie, elle, continue.
Et pour Nouakchott, c’est peut-être maintenant… que tout commence !

Ahmed Ould Bettar

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