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Mauritanie : Le gouvernement accélère les réformes et dynamise l’investissement privé

Le Premier ministre El Moctar Ould Djay annonce des avancées majeures dans la mise en œuvre des réformes économiques, avec l’essor des partenariats public-privé, de nouveaux outils financiers pour les PME et une accélération des projets d’infrastructures stratégiques en Mauritanie.

Investissement privé
Quels progrès ont été réalisés dans les réformes économiques en Mauritanie ?
La Mauritanie franchit une étape clé dans sa transformation économique. Le Premier ministre El Moctar Ould Djay annonce des progrès concrets : application avancée du nouveau code des investissements, premiers partenariats public-privé, outils financiers soutenant les PME et modernisation rapide de l’APIM. Ces mesures visent à dynamiser l’investissement, accélérer les projets d’infrastructures dans les secteurs portuaire, énergétique, numérique et logistique, et renforcer la compétitivité du climat des affaires tout en consolidant la confiance des investisseurs nationaux et internationaux.

Nouakchott – Le Premier ministre mauritanien, El Moctar Ould Djay, a affirmé mardi soir que les grandes réformes économiques engagées par le gouvernement commençaient à produire des résultats concrets sur le terrain, notamment dans la modernisation du climat des affaires, l’essor des partenariats public-privé et le soutien aux petites et moyennes entreprises, désormais éligibles à de nouveaux mécanismes financiers.

S’exprimant au nom du Président de la République lors de la clôture de la troisième session du Conseil supérieur de l’investissement en Mauritanie, le chef du gouvernement a souligné que les dynamiques enclenchées ces derniers mois ont ouvert la voie à une nouvelle phase d’investissement dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, le numérique, les ports et la logistique.

Des réformes qui commencent à porter leurs fruits

Selon le Premier ministre, le nouveau code des investissements et la loi encadrant les partenariats public-privé ont franchi une étape décisive, avec le lancement des premières coopérations entre l’État et le secteur privé. Ces réformes, combinées à l’introduction de dispositifs financiers innovants, permettent déjà d’accélérer la réalisation d’infrastructures majeures, présentées comme essentielles à la transformation économique du pays.

La réforme de l’Agence de Promotion des Investissements en Mauritanie (APIM), désormais rattachée directement au Cabinet du Premier ministre, fait également partie des mesures phares. Elle doit renforcer la coordination entre institutions publiques, améliorer l’accompagnement des investisseurs et jouer un rôle opérationnel accru au service du Conseil supérieur de l’investissement.

Le capital humain et le climat des affaires au cœur de la stratégie

La modernisation de la formation professionnelle fait partie des priorités gouvernementales. Adaptée progressivement aux nouveaux besoins du marché, elle doit permettre de soutenir la montée en compétence de la main-d’œuvre nationale, notamment dans les secteurs de croissance émergents.

Dans le même temps, le gouvernement dit vouloir poursuivre l’amélioration du climat des affaires, en misant sur un environnement plus attractif, plus lisible et plus compétitif pour les investisseurs locaux et internationaux.

Maintenir le rythme des réformes

Si le Premier ministre salue les avancées constatées, il reconnaît que le chantier reste vaste. Pour maintenir la dynamique, il appelle à intensifier les efforts autour de trois priorités :

  • Accélérer la mise en œuvre des réformes, notamment celles liées à la digitalisation et à la simplification des procédures administratives ;
  • Renforcer la concertation entre l’État et le secteur privé, afin d’éviter les chevauchements institutionnels et améliorer l’efficacité des services publics ;
  • Assurer un suivi rigoureux et mesurable des engagements, afin de garantir des résultats tangibles et transparents.

Une vision économique fondée sur la diversification

Pour Nouakchott, la transformation de l’économie passe par une meilleure valorisation des filières nationales : énergies renouvelables, pêche, agriculture, tourisme, industries extractives et services numériques. L’objectif affiché est clair : faire de ces filières les nouveaux moteurs de croissance et de création d’emplois, en particulier pour la jeunesse.

« La confiance des investisseurs est un capital précieux que nous devons préserver et convertir en une ressource durable au service du développement national », a insisté El Moctar Ould Djay, qui inscrit cette ambition dans la continuité de la stabilité politique, de la bonne gouvernance et de la sécurité.

Un Conseil conçu comme un outil d’action

Le Premier ministre a aussi rappelé que le Conseil supérieur de l’investissement n’était pas seulement une plateforme d’échange, mais un mécanisme destiné à guider et accélérer la transformation économique du pays.

En déclarant close cette troisième session, il a appelé les acteurs publics et privés à poursuivre les efforts avec « le même esprit d’unité, de rigueur et de détermination », convaincu que la Mauritanie dispose aujourd’hui des ressources et des institutions nécessaires pour franchir une nouvelle étape de son développement économique.

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