Mauritanie : l’Espagne a attribué plus de 10 millions d’euros en 2023
Mauritanie : l’Espagne a attribué plus de 10 millions d’euros en 2023 en 2023 sur la migration
MADRID, 14 (PRESSE EUROPA)
Le ministère espagnol de l’Intérieur a accordé plus de dix millions d’euros en 2023 dans le domaine de la coopération bilatérale en matière de migration, selon une réponse parlementaire écrite du Gouvernement consultée par Europa Press.
« Enfin, il est signalé qu’au cours de l’année écoulée 2023, l’aide directe que le Ministère de l’Intérieur a accordée à la République islamique de Mauritanie, dans le domaine de la coopération bilatérale en matière de migration, était de 10 239 000 euros », a déclaré l’Exécutif.
Plus précisément, le gouvernement répond à une question de Vox sur le montant total de l’aide que l’Espagne a accordée à la République islamique de Mauritanie au cours de l’année 2023, afin de lutter contre l’immigration clandestine.
La formation dirigée par Santiago Abascal indique dans l’exposé des motifs que le pays africain est à l’origine de 83% des bateaux avec des immigrants illégaux qui arrivent sur les côtes des îles Canaries. En ce sens, il explique que le gouvernement espagnol finance depuis des années des projets multidimensionnels, de coopération et humanitaires avec la Mauritanie. « Elle a versé un total de 162,3 millions d’euros entre 2006 et 2012 », ajoute-t-il.
Dans cette ligne, l’Exécutif explique que le gouvernement, au cours des derniers mois, a accru ses efforts bilatéraux avec les pays africains et considère que la coopération avec les pays d’origine et de transit « constitue la seule politique vraiment efficace pour lutter contre l’immigration irrégulière. »
De plus, il souligne que depuis 2006, l’Espagne développe une politique migratoire basée sur la coopération avec les pays d’origine et de transit de l’immigration irrégulière. Selon la réponse, cette politique vise à prévenir les flux migratoires irréguliers grâce à un travail conjoint avec les pays partenaires africains « afin de lutter contre les réseaux de traite des êtres humains et de trafic de migrants, qui n’hésitent pas à mettre en danger la vie des migrants en situation de vulnérabilité. »
Quant à la lutte contre la traite des êtres humains, il a expliqué qu’elle fait toujours l’objet d’une « attention particulière » dans les projets de collaboration avec des partenaires africains. C’est le cas des travaux menés par l’Équipe Mixte de Recherche (ICE) à Nouadhibou (Mauritanie), les Partenariats Opérationnels Communs (POC) à Banjul, Dakar et Nouakchott, ou le projet ATIPSOM au Nigeria, entre autres exemples.