Marchés publics : le Premier ministre sort le carton noir
Marchés publics : le Premier ministre sort le carton noir
Dans le Premier Ministère, un personnage central a décidé de hausser le ton. El Moctar Ould Djay, Premier ministre de son état, vient de dégainer une circulaire à l’ancienne, façon rappel à l’ordre en règle. Sa cible ? Les entrepreneurs indélicats… et les autorités contractantes qui les laissent un peu trop vivre leur meilleure vie.
Il exhorte ses collègues ministres, commissaires et autres responsables d’agences à réveiller un outil oublié : la liste noire des mauvais élèves des marchés publics. Une liste qui existe, bel et bien, dans les textes — mais que personne ne semblait presser d’utiliser.
Car oui, entre retards de chantiers chroniques, surfacturations dignes d’un sketch et règles piétinées, certains prestataires se sont permis un peu tout… sauf d’être sanctionnés.
Résultat : des projets publics qui patinent, des budgets qui fondent, et une impunité qui devient la norme.
Mais cette fois, fini la tolérance molle. Le chef du gouvernement tape du poing sur la table : toute irrégularité doit être signalée à l’Autorité de régulation. Et cette dernière, elle, doit faire ce qu’elle sait faire… exclure, temporairement ou définitivement.
Bref, un coup de sifflet en pleine course, pour rappeler que dans les marchés publics, on joue collectif. Et surtout, qu’on joue selon les règles.
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