Manque de confiance entre les principaux acteurs politiques !
Manque de confiance entre les principaux acteurs politiques !
Les principaux obstacles à un dialogue national inclusif en Mauritanie sont multiples et touchent à des aspects politiques, sociaux et institutionnels :
Manque de confiance entre les acteurs politiques le gouvernement et l’opposition ont des visions divergentes sur les objectifs du dialogue. L’opposition souhaite un partenariat dans l’exercice du pouvoir, tandis que le gouvernement insiste sur le rôle de contre-pouvoir de l’opposition, ce qui crée une impasse.
Exclusion et marginalisation certaines pratiques gouvernementales, comme l’exclusion des opposants, le monopole des médias publics et les restrictions des libertés, sont perçues comme contraires à la démocratie et freinent la volonté d’un dialogue sincère.
Problèmes identitaires et ethniques : Les tensions entre les différentes communautés ethniques (Maures, Peuls, Soninkés, Wolofs, Harratines) compliquent la recherche d’un consensus sur des questions comme la représentation équitable au sein de l’État et la reconnaissance des langues nationales.
Absence d’une vision claire les parties prenantes ne parviennent pas à s’accorder sur le format, les thèmes ou le calendrier du dialogue, ce qui empêche des avancées concrètes
Héritage historique non résolu : Les événements passés, notamment les expulsions et discriminations subies par certaines communautés, restent des plaies ouvertes qui entravent la réconciliation nationale.
Ces défis montrent que la réussite d’un dialogue inclusif nécessiterait des réformes profondes et une volonté politique partagée.
Abdoulaziz DEME
Le 15 Février 2025.
