Malheureusement la situation ne cesse de s’empirer.
Malheureusement la situation ne cesse de s’empirer. Le citoyen patauge dans la misère et la famine et un groupuscule se la coule douce en pillant les richesses du pays. Le mécontentement ne cesse de s’étendre et les signaux de détresse sonnent déjà dans les arcanes de l’état. Nombreux sont les cadres connus pour leur boulimie qui se retractent face à ce constat dramatique.
Tout ce qu’ils veulent c’est de se protéger contre ce séisme qui ebranlerait le pays. Il se profile déjà à l’horizon à travers la condition de nombreuses familles qui ne mangent pas à leur faim, aux retraites militaires et civils obligés de quémander à longueur de journée pour venir à bout de la faim et de la maladie. Les personnes qui vous entourent sont décidés à vous détruire conscientes qu’au bout du tunnel le président resterait le principal responsable. Ceux que vous rapprochez seront les premiers à vous lâcher. Ils seront les premiers à mobiliser les pseudo-deputés pour une enquête parlementaire. Ni les ministres, ni la grande muette, encore moins les élus ne viendront à bout de la colère d’un peuple encore retenu dans sa préhistoire.
Je propose, et le temps le permet encore, d’assainir les arcanes de l’état de ces faux dévots qui ont goûté à toutes les marmites, de les remplacer par des jeunes cadres propres et competents. Pardonner, recherche du consensus est la nature du bon croyant.
Libérer définitivement l’ancien président et le rétablir dans ses droits. Ainsi vous aurez amorcé une normalisation élogieuse des rapports avec ta base et le paysage politique du pays, au demeurant hétérogène. Le contraire mènerait inéluctablement le pays vers le gouffre dans lequel nous serons tous ensevelis.
Ghali Soufi