M. OULD ABDEL AZIZ dans ses contre-vérités…
M. OULD ABDEL AZIZ DANS SES CONTRE-VERITÉS…
Après avoir tenté de jouer le coup du grand malade en quête de soins à l’étranger et d’émouvoir ainsi l’opinion , revoilà donc l’ancien Président M. Ould Abdel Aziz dans la meilleure des formes, disant des contrevérités sans vergogne, insultant et diffamant à tour de bras, poursuivant sa stratégie de l’esquive des questions sensibles liées à son enrichissement illicite colossal et de fuite en avant dans le déni des vérités écrasantes du pillage des biens et deniers publics auquel il s’est livré pendant plus d’une décennie. Dans ce cadre, il m’a fait l’honneur, à nouveau, de me placer au centre de ses attaques, dans une tentative désespérée de discréditer l’accusation en s’attaquant à ma modeste personne en tant qu’ avocat de la partie civile et vice-président de l’ufp. Comme tout homme piégé par ses propres contradictions , le voilà qui tricote une véritable légende urbaine concernant le président Mohamed Ould Maouloud et moi, et qui est censée donner crédit à sa vieille rengaine sur le prétendu règlement de compte dont il serait la victime, de notre part et de la part de l’univers entier. L’on se souvient qu’au tout début de ses mésaventures avec la Commission d’enquête parlementaire, lors des fameuses conférences de presse à son domicile, il avait tranquillement affirmé que l’actuel Président M. Ghazouani lui aurait dit avoir refusé les sollicitations de M. O. Maouloud et de M. Ahmed Ould Daddah en leur précisant qu’il était innocent des accusations de corruption portées contre lui. Il faut croire que cette historiette a été oubliée pendant ce temps par son auteur aux abois. Me concernant personnellement, il a affirmé que ma prétendue hostilité à son égard serait justifiée par le fait qu’au cours d’une audience qu’il m’aurait accordée, lors de sa présidence, il aurait refusé ma demande de reprise de mes enseignements à l’université de Nouakchott au motif que j’enseignais en France. Voilà un bel exemple de tentative de manipulation de l’opinion dont l’ancien Président est passé maître depuis longtemps. Les faits les voici, avec les témoins directs, encore en exercice. Ayant été chassé injustement de l’université en 1990, la procédure de ma réintégration a été enclenchée sous feu Ely Md Vall et presque parachevée sous feu Sidi Ould Cheikh Abdallahi après bien des péripéties. En attendant un acte formel du ministère, l’université me fit reprendre mes cours jusqu’en 2013-14. Lors d’ une rencontre avec le Premier Ministre de l’époque ( l’actuel Secrétaire Général de la Présidence de la République ), celui-ci m’informa qu’un rendez vous ( que je n’ai jamais sollicité!)avait été pris avec le Président de la République pour la phase ultime du processus de ma réintégration, pour le même jour. C’est ainsi qu’une heure plus tard ( vers 12h) je fus accueilli par le Président M. Ould Abdel Aziz dans son bureau. Il apparut très vite que cette rencontre ne poursuivait qu’un seul but: m’amener à annuler la Conférence de presse que l’opposition ( la COD) devait organiser au siège de l’ufd et qui devait officialiser notre position commune de boycott des élections législatives et municipales. Nos discussions ne portèrent quasiment que sur des questions d’ordre politique et manifestement M. Ould Abdel Aziz en fut particulièrement déçu. La Conférence de presse eut lieu. Le boycott fut annoncé et immédiatement après l’université me demanda à nouveau de cesser mes cours que je n’ai plus repris depuis lors. Voilà les faits qui montrent, chez l’ancien Président Ould Abdel Aziz, non pas un homme d’Etat mais un personnage vindicatif et manipulateur comme il le prouve maintenant avec éclat dans toutes ses sorties devant la justice pour crimes économiques.
Chassez le naturel, il revient au galop…
Gourmo Abdoul Lô, 14 janvier 2025