L’Organisation de la coopération islamique adopte une résolution sur la Bosnie-Herzégovine

L’Organisation de la coopération islamique adopte une résolution sur la Bosnie-Herzégovine.
Les 16 et 17 mars, une session ordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) s’est tenue à Nouakchott, la capitale de la République islamique de Mauritanie. Lors de la session, sur proposition de la République de Turquie, une résolution sur la situation en Bosnie-Herzégovine a été adoptée à l’unanimité.

La réunion, à laquelle ont participé les ministres des Affaires étrangères et les représentants de 57 pays membres, pays observateurs et organisations partenaires, s’est tenue sous le slogan « La modération : la clé de la sécurité et de la stabilité », rapporte le MINA.

La Bosnie-Herzégovine, qui a le statut d’observateur auprès de cette organisation, était représentée par l’ambassadeur Muhamed Jusić, représentant permanent de la Bosnie-Herzégovine auprès de l’OCI.

Une résolution sur la situation en Bosnie-Herzégovine a été adoptée à l’unanimité lors de la session, sur proposition de la République de Turquie.

La résolution souligne, entre autres, le soutien à la mise en œuvre de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine avec ses annexes, ainsi que les décisions pertinentes du Conseil de mise en œuvre de la paix (PIC). Il confirme également le soutien permanent des États membres de l’OCI à la préservation de l’unité, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’identité internationale de la Bosnie-Herzégovine, à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, en tant qu’État pleinement fonctionnel et autonome, capable d’exercer son pouvoirs et remplir ses obligations internationales, avec sa structure multiethnique, multiculturelle et multireligieuse.

Tous les membres de l’OCI, 57 d’entre eux, condamnent et rejettent toutes les conclusions, déclarations et activités des représentants des niveaux inférieurs du gouvernement, qui sapent les compétences de l’État de Bosnie-Herzégovine, et appellent au sécessionnisme et à la création de nouvelles unités territoriales, ce qui viole l’Accord-cadre général pour la paix et la Constitution de la Bosnie-Herzégovine, mais menace également la paix et la sécurité, non seulement en Bosnie-Herzégovine mais aussi dans toute la région des Balkans occidentaux.

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