L’ONU encourage les pays du Sahel à trouver des solutions à la crise sécuritaire et humanitaire

A l’occasion d’un sommet du G5 Sahel qui s’est tenu à Nouakchott, en Mauritanie, le 30 juin, les agences humanitaires des Nations Unies et des organisations non gouvernementales ont signé une déclaration dans laquelle elles encouragent les acteurs présents à ce sommet à trouver des solutions à la crise sécuritaire, humanitaire et de développement que traverse la région.

Le G5 Sahel réunit cinq pays de la région du Sahel : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

La déclaration a été signée par les directeurs régionaux du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaire (OCHA), d’Action contre la Faim (ACF), d’Oxfam, de Save the Children, du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) et du Conseil danois pour les réfugiés (DRC).

Cette déclaration revient sur l’environnement sécuritaire dans les pays du Sahel qui s’est considérablement dégradé ces derniers mois. Les situations de conflit qui prévalent dans la région entraînent des conséquences humanitaires sans précédent pour les populations civiles confrontées à l’insécurité et au déplacement.

En outre, les organisations humanitaires s’inquiètent de rapports faisant état d’exécutions extrajudiciaires présumées, du recrutement forcé, notamment d’enfants, d’enlèvements et prises d’otage, de viols ainsi que de la stigmatisation grandissante et la discrimination à l’encontre de certains groupes soupçonnés d’être de connivence avec des groupes armés. Ces nombreux rapports décrivent la recrudescence de violations graves des droits de l’Homme commises par les différents belligérants.

Les signataires de la déclaration s’inquiètent aussi de l’accès limité aux services sociaux de base, de l’absence de perspectives socio-économiques pour la grande majorité de la population, y compris les jeunes, et des vulnérabilités chroniques qui sont des facteurs qui aggravent la situation dans la région.

L’ONU et les ONG partenaires réaffirment que dans ce contexte rendu encore plus difficile par l’impact direct et indirect de la pandémie de COVID-19 dans la région, le sommet du G5 Sahel représente une opportunité pour poursuivre le dialogue constructif engagé entre les décideurs politiques, les responsables militaires et les acteurs humanitaires de la région autour des questions liées aux principes humanitaires et à la protection.

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Source: Agence de presse Xinhua

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