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Londres et Bruxelles sont arrivés à un accord post-Brexit

Brexit : un accord pour Noël !
Il aura fallu attendre ce 24 décembre pour que Londres et Bruxelles trouvent un accord sur le Brexit. La primeur de l’annonce est revenue à Ursula von der Leyen. Par Le Point.fr

Énième – et dernier ? – rebondissement dans le dossier Brexit. Mais cette fois, une bonne nouvelle attend des millions de Britanniques et d’Européens.

Après de longs mois de négociations et de blocage, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont enfin fait savoir, jeudi 24 décembre, qu’un accord avait été trouvé sur les relations commerciales qu’entretiendront les deux blocs après le 31 décembre.

Cet accord était capital en vue de la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne, dans sept jours. Et la menace d’un « no deal » planait depuis maintenant de longues semaines, en raison des points d’accrochage sur lesquels ni Londres ni Bruxelles ne semblaient vouloir bouger. Le dernier en date, la pêche, aura longtemps manqué de faire dérailler toute la négociation.

Cet accord commercial doit régir les relations futures entre les deux entités, alors qu’officiellement le Brexit est survenu le 31 janvier dernier. Les négociations ont été particulièrement tendues ces derniers temps, et la date limite pour trouver cet accord approchait à grands pas. Selon les déclarations de Nathalie Loiseau, eurodéputée chargée de suivre les négociations au Parlement européen, sur Europe 1, le 24 décembre au matin Boris Johnson et Ursula von der Leyen, cheffe de l’exécutif européen, ont négocié pied à pied, jusqu’aux dernières heures ce 24 décembre au matin.

Des concessions côté britannique ?


La France suit avec attention le déroulé des négociations. Mercredi 23 décembre, Clément Beaune, secrétaire d’État en charge des Affaires européennes, se disait de son côté certain que les discussions finales sur un accord post-Brexit seraient closes avant le 31 décembre, ultime échéance fixée par Londre et Bruxelles pour trouver un accord.

Selon les informations qui filtraient mercredi soir côté européen, les Britanniques ont consenti à d’« énormes concessions » au cours des dernières 48 heures, notamment sur le dossier de la pêche. Début décembre, Michel Barnier, le négociateur européen, et son homologue britannique semblaient avoir quelque peu perdu espoir de parvenir à un accord, en raison de divergences trop importantes pour parvenir à un accord. Côté britannique, la presse tabloïde salue plutôt la victoire de Boris Johnson qui aurait fait plier l’UE, et surtout Emmanuel Macron.

Il y a une dizaine de jours, Boris Johnson avançait de son côté que la possibilité d’un « no deal » était bel et bien réelle. Les discussions autour de la question de la pêche, des quotas alloués aux pêcheurs et de l’accès aux eaux britanniques séparant le Royaume-Uni du reste de l’Union européenne s’éternisent depuis des mois. Et sur ce point, Londres a, pendant très longtemps, paru ne jamais vouloir bouger. Face à l’intransigeance de Londres, la Commission européenne avait même décidé de préparer le terrain et de prendre des mesures afin d’éviter tout blocage le 1er janvier prochain, au lendemain de la sortie définitive du Royaume-Uni du bloc communautaire.

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