Liberté de la presse : à vos claviers, citoyens !

🗞️ Liberté de la presse : à vos claviers, citoyens !
Par Ahmed Ould Bettar – Rapide Info Mauritanie
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« La liberté des personnes dépend de la liberté de la presse. »
— Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU
Et manifestement, il lit encore des journaux. C’est déjà ça.
🎙️ Breaking news : aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la liberté de la presse. L’occasion annuelle de ressortir nos stylos comme d’autres leurs pancartes, avec le doux espoir qu’écrire n’est pas encore un acte de guerre.
Mais à force de devoir rappeler que non, la vérité n’est pas une opinion, et que oui, menacer un journaliste n’est pas un sport national, on commence à se demander si cette journée ne devrait pas durer toute l’année.
📰 Aujourd’hui, un journaliste a plus de chances de se retrouver derrière les barreaux qu’un banquier véreux. On tire sur les reporters comme sur des pigeons, on les traite de traîtres quand ils font leur boulot, et on les déshabille de leurs droits à coups de lois sur mesure.
👁️🗨️ Et maintenant, voilà qu’on nous colle l’intelligence artificielle dans les pattes. Un outil formidable, sauf quand il devient le nouveau rédacteur en chef de la désinformation. Parce que l’IA, c’est comme un stagiaire surmotivé : si on ne la surveille pas, elle finit par publier des horreurs en toute bonne foi.
Mais comme dirait l’ONU — dans un jargon onusien à faire frémir une salle de rédaction — il faut « façonner l’IA dans le respect des droits humains ». Traduction libre : que les robots se calment, et que les journalistes restent humains. Avec tout ce que ça suppose de doutes, de sueur et de nuits blanches à vérifier trois fois une source.
📉 Pendant ce temps, à Gaza ou ailleurs, les journalistes tombent. Littéralement. Tués parce qu’ils racontaient ce qu’ils voyaient. Ce n’est plus une tendance, c’est une épidémie. Et face à ça, on nous répond souvent : « Il faut réguler les contenus. » Très bien. Mais régulons d’abord les balles, les menaces et la peur.
🕊️ Alors en ce 3 mai, on ne va pas seulement lever notre plume comme un étendard nostalgique. On va continuer d’écrire, d’enquêter, de publier. Parce que la vérité ne meurt jamais vraiment. Et parce qu’une société sans journalistes libres, c’est une démocratie sans Wi-Fi : ça rame, ça bug, et tout le monde finit par paniquer.
📌 À retenir :
- Pas de liberté sans presse.
- Pas de presse sans journalistes.
- Et pas de journalistes sans protection, ni sans respect.