L’heure des comptes a sonné/- Par Sidi Mohamed Maham


L’heure des comptes a sonné/ Par Sidi Mohamed Maham

Je consigne ici même, une année après ma démission du gouvernement, que je reste libre, comme tout en chacun, et sans tutelle, ou aide extérieure aucune à me situer par rapport à mes convictions politiques. Mes préférences vont à l’UPR en tant que cadre politique au sein duquel j’ai milité côte à côte avec des sœurs et frères qui m’ont fait l’honneur de m’élire à la tête de ses plus hautes instances, et que j’ai dirigé une longue période durant. Les décisions de l’UPR, et ses positions – dont la plus importante est notre soutient inconditionnel au président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, un militant, et un frère porteur d’un projet national sur lequel nous fondons tous nos espoirs – sont miennes, et m’engage.

Aujourd’hui, alors, que nous allons droit à travers les enquêtes, vers un assainissement de la chose publique, je me fais un plaisir de souligner que :
a) Â tous ceux qui à mon insu qui s’étaient sentis offensés, maltraités, ou visés par un manquement quelconque dans leur quête d’accéder à leurs droits, je présente mes excuses les plus sincères.
b) Même si je suis d’avis que je mérite mal les panégyriques et les louanges dont vous m’entourez, je reste néanmoins perplexe devant l’ampleur du nombre, qui va croissant de boulets rouges dont certains s’amusent à déverser sur ma modeste personne, sans pouvoir donner un seul motif valable pour justifier leurs agissements.
c) J’introduits ici une vieille requête à tous ceux amis ou adversaires pouvant produire un indice ou une preuve prouvant que j’ai participé de près ou de loin à un acte de gabegie ou autre pouvant jeter l’opprobre sur mon parcourt. Je fus pourtant l’un des piliers du système qui a conduit les affaires de la décennie écoulée, et me prévale de ce qu’elle à apporté de positif, sans nier ses travers, dont j’assume toute responsabilité morale, juridique, et politique afférant, à travers les fonctions que j’ai assuré. Mon espoir reste grand que tout en me reconnaissant mes mérites, et en me lavant de tout soupçon inconsidéré, vous sanctionnerez les auteurs de ces actions condamnables, et leurs complices.

Traduit par Deddah Ould Abd-Daim.

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