Les résultats du conseil des ministres ont été commentés par les ministres

Les résultats du conseil des ministres, réuni jeudi matin, ont été commentés, dans l’après-midi, par les ministres de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), porte-parole du gouvernement, Dr Sidi Ould Salem de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Mme Khadija Cheikh Bouka, et de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass.

Le porte-parole du gouvernement a indiqué que le Conseil a examiné et adopté plusieurs projets de décrets, dont celui portant sur le plan de lotissement du port de TANI qui a été déclaré d’utilité publique. Le conseil a suivi une communication relative au contrôle urbain des places et espaces publics à Nouakchott et une autre au sujet de l’avancement du plan d’action du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

De son côté, la ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, a donné des explications sur le plan de morcellement du Port de Tanit, dans la commune de M’Haijratt, Moughataa de Bénichab, en Inchiri. Ce plan vise à accompagner les activités et à renforcer les capacités portuaires, afin de créer une dynamique économique, et viabiliser des zones à usage d’habitations pour les citoyens.

La ministre a ajouté que le choix du site de Tanit s’est fait sur la base de sa spécificité stratégique (son emplacement sur la route Nouakchott-Nouadhibou, en particulier) dans une zone d’intenses activités commerciales et touristiques. Il a précisé que le plan de lotissement concerne une superficie de 196 hectares répartis en 1 518 lots de parcelles, dont la surface varie de 350m2 à 600 m2.

S’agissant de la communication relative au contrôle urbain, la ministre a souligné que le développement accéléré de la ville de Nouakchott au cours des dernières décennies a entrainé un certain nombre de problèmes qui risquent d’affecter le développement harmonieux du tissu urbain de la capitale.

Elle a cité, comme exemples de difficultés auxquelles le contrôle urbain fait face, l’occupation illégale des espaces publics et des réserves foncières, l’encombrement anarchique des voies publiques, l’établissement de faux titres fonciers, en dehors des plans cadastraux, la non-observation des normes de sécurité dans les constructions. Cette situation, a-t-elle dit, requiert une preste intervention des pouvoirs publics, de manière à mettre de l’ordre dans l’urbanisation, et d’établir des bases saines pour le développement de la ville.

La ministre a annoncé qu’il a été proposé la création d’une cellule en charge du contrôle urbain pour assurer la coordination entre les structures de contrôle et les autorités concernées.

Pour sa part, parlant de sa présentation sur l’état d’avancement du plan d’action de son département, la ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a indiqué que le dernier semestre de l’année 2019 a été marqué par le lancement de nouveaux projets et la réhabilitation du réseau d’adduction d’eau à Nouakchott et dans certaines villes de l’intérieur, dont le lancement des composantes du projet d’adduction d’eau à Nouakchott qui a été supervisé par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le mois dernier, et le projet d’adduction d’eau du G5 Sahel. Ce projet permettra l’accès de 126 villages des deux Hodh à l’eau potable, et entamera effectivement la nouvelle étape du projet Dhar pour l’approvisionnement des villes d’Aioun, de Djigueni et de Aoueinat Zbil.

Elle a précisé que les travaux d’extension et de renforcement du réseau d’adduction d’eau d’Atar, Chinguity, Akjoujt et Tidjikja ont été achevés, de même que la réalisation de 40 forages. Elle a annoncé que les travaux de réhabilitation des réseaux d’adduction d’eau de Biret, N’Diago et Lemden ont été lancés.

La ministre a noté que le programme quinquennal 2020-2024 du département prévoit l’exécution des engagements du Président de la République en ce qui concerne l’accès à l’eau et au service d’assainissement, visant à permettre l’accès de tous les villages à l’eau potable à l’horizon 2025.

Ce programme permettra, selon elle, d’accélérer le rythme de l’accès à l’eau, d’améliorer les services et de sécuriser la production d’eau au niveau des centres qui connaissent des déficits en eau. La ministre a enfin ajouté que l’utilisation de l’énergie solaire sera davantage encouragée, car elle permettra d’alléger les charges d’exploitation et de maîtriser les coûts, l’accent devant être mis sur les grands projets de transport de l’eau, la mise en connexion des réseaux, le dessalement de l’eau de mer et le traitement des eaux de surface.

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