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Les Nuits de Louange : une ode à la Culture et à la Mémoire

Les Nuits de Louange : une ode à la Culture et à la Mémoire

Dans un éclat de lumière et de dévotion, la première dame, le Dr Marieme Mohamed Fadel Dah, a orchestré le lancement de la 12e édition des Nuits de Louange du Prophète. Cet événement, empreint de spiritualité et de culture, a été soigneusement organisé par le Centre Taneem pour les arts populaires. En effet, cette année, le festival rend un hommage vibrant au journaliste Mohamed Fall Ould Omeir, une figure emblématique dont l’héritage continue d’inspirer les cœurs et les esprits.

Au fur et à mesure que l’on parcourt les couloirs de l’exposition qui accompagne le festival, on est accueilli par un kaléidoscope de couleurs et de sons. Les pavillons, tels des chapitres d’un livre vivant, racontent avec passion l’histoire des arts populaires et de leurs instruments. De plus, ils mettent en lumière des projets novateurs tels que l’enseignement des arts populaires et l’écriture de textes de louange. Parmi ces trésors, un pavillon dédié aux œuvres du regretté Mohamed Fall Ould Omeir se dresse tel un phare, illuminant le chemin de ceux qui cherchent à honorer sa mémoire.

Ould Omeir, un journaliste exceptionnel, dont le talent et l’engagement envers la vérité ont marqué notre profession, a laissé une empreinte indélébile. Ensemble, nous avons traversé les épreuves et les défis que ce métier impose, des souffrances partagées aux moments de joie fugaces. En effet, nous avons fait face à la censure, à ces silences imposés qui étouffent notre voix, et à l’angoisse de l’article 11, qui nous rappelle à quel point il est parfois difficile de faire entendre la vérité. Malgré tout, il a toujours su défendre ses convictions avec courage et intégrité, inspirant ceux qui l’entouraient.

Son héritage perdurera à travers les mots qu’il a écrits et les histoires qu’il a racontées. Il nous rappelle l’importance de notre mission : informer, éclairer et ne jamais abandonner la quête de la vérité. Que son souvenir nous guide et nous inspire à continuer ce combat, en honorant sa mémoire par notre détermination à faire entendre les voix qui méritent d’être écoutées. Reposes en paix, Cher Ami.

Dans ce contexte, Son Excellence le ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des relations avec le Parlement, M. Houssein Ould Medou, a pris la parole avec une voix empreinte de gratitude. Dans son discours, il a salué la première dame pour son engagement indéfectible envers les initiatives culturelles et nationales. Ses mots, tels des pétales de fleurs, ont fleuri dans l’air, soulignant l’importance de cet événement qui s’inscrit dans la vision éclairée de Son Excellence le président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani. En effet, ce festival vise à glorifier les rituels religieux, à renforcer l’amour du Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui.) et à célébrer ceux qui lui rendent hommage.

Néanmoins, dans l’ombre de cette célébration, mon absence se faisait cruellement sentir. J’ai manqué cette occasion mémorable, et mon lien avec le regretté Ould Omeir, forgé dans les années 80 à travers des articles marquants, résonne encore dans les mémoires. Malheureusement, je demeure un témoin silencieux de cette époque révolue. Ainsi, mon absence, telle une étoile éteinte dans le ciel, rappelle que chaque hommage est aussi une occasion de réflexion sur les voix qui ont été étouffées.

Au final, les Nuits de Louange ne sont pas seulement une célébration de la foi et de la culture ; elles constituent également un appel à la mémoire collective. Elles rappellent que chaque voix, chaque histoire, mérite d’être entendue et honorée. Dans ce festival, l’écho des louanges résonne, unissant le passé et le présent dans une danse éternelle de dévotion et de respect. En définitive, cet événement s’affirme comme un pilier essentiel de notre patrimoine culturel, et les Nuits de Louange restent, et resteront, un phare pour les générations futures.

Ahmed Ould Bettar

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