Les forces d’occupation marocaines arrêtent et torturent un éminent activiste sahraoui de l’ISACOM

Les forces d’occupation marocaines arrêtent et torturent un éminent activiste sahraoui de l’ISACOM

Laayoune occupée, 10 mai 2021 (SPS) Les forces d’occupation marocaines ont enlevé et torturé un militant sahraoui, Hasan Dalil, membre de l’Initiative sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM) et de l’ONG Protection de l’environnement au Sahara occidental, a indiqué lundi l’organisation.

« Le militant sahraoui a été expulsé de force du domicile de l’activiste et ancien détenu politique, Hasanna Douihi, et transféré à la Direction de la sécurité de l’occupation marocaine, où il a été soumis à des tortures psychologiques et physiques », a précisé l’ISACOM, soulignant que la raison de son arrestation était peut-être pour avoir hissé le drapeau national de la RASD sur le toit de son domicile.

Les forces d’occupation marocaines et les équipes de renseignement ont par la suite encerclé la maison de Douihi pour empêcher les militants des droits humains et les médias sahraouis de la visiter.

Dans une communication conjointe adressée récemment au gouvernement marocain, des experts des droits humains de l’ONU ont confirmé « les violations systématiques et généralisées perpétrées par le régime marocain au Sahara occidental occupé, pointant un « environnement hostile » au travail de défense des droits de l’Homme dans ce territoire non autonome.

Les victimes mentionnées dans la communication conjointe sont des activistes sahraouis bien connus du territoire occupé qui ont soumis des plaintes de droits de l’homme à l’ONU. Il s’agit, entre autres, de Nazha El Khalidi, Aminatou Haidar, Mahfouda Bamba Lafgir et Yahya Mohamed Elhafed Iaazza.

Les experts se sont dits préoccupés « par ce qui semble attester d’un manque de sécurité et d’un environnement hostile envers défenseurs et défenseuse des droits de l’Homme au Maroc et au Sahara occidental », citant d’autres formes de répression, notamment les actes de torture, les poursuites judiciaires, les menaces et la surveillance constante. (SPS)

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