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Les États-Unis ont attaqué une installation de protection contre les armes dans l’est de la Syrie

Les États-Unis ont attaqué une installation présumée de protection contre les armes dans l’est de la Syrie qui, selon eux, est utilisée par le Corps des gardes de la guerre civile islamique (CGRI) iranien et des groupes soutenus par l’Iran.

Dans un communiqué publié mercredi, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que la « frappe d’autodéfense » avait été menée par deux avions de combat F-15 de l’armée de l’air en réponse aux récentes offensives contre les forces américaines.

« Le président n’a pas de priorité plus élevée que la sécurité du personnel américain, et il oriente les activités d’aujourd’hui de manière à montrer clairement que les États-Unis se protégeront, protégeront leur personnel et leurs actifs », indique le communiqué.

Dans un contexte de tensions croissantes depuis l’explosion de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, Washington a déclaré que ses troupes et leurs alliés avaient été attaqués au moins 40 fois en Irak et en Syrie par les forces soutenues par l’Iran, et que 45 militaires avaient subi des traumatismes crâniens ou des traumatismes mineurs. blessures.

À la fin du mois précédent, le Pentagone avait annoncé que les États-Unis d’Amérique avaient frappé deux appareils liés au CGRI et à l’Iran en Syrie à la suite d’offensives contre du personnel américain.

Dans un communiqué publié mercredi, Austin a appelé à l’arrêt de l’offensive.

« Les États-Unis sont tout à fait prêts à entreprendre de nouvelles restrictions nécessaires pour défendre notre peuple et notre équipement. Nous insistons contre toute escalade », a-t-il partagé.

Les États-Unis disposent de 900 combattants en Syrie et de 2 500 autres en Irak, chargés de former et de soutenir les forces locales qui tentent d’empêcher la résurgence de l’EI, qui en 2014 a pris le contrôle de vastes pans des deux pays avant d’être finalement vaincu.

Ils ont déclaré que leurs frappes n’étaient pas liées à la guerre entre Israël et le Hamas, au milieu des craintes d’une escalade de la récession régionale.

L’Iran soutient à la fois le Hamas, qui dirige Gaza depuis 2006, ainsi que le groupe armé libanais Hezbollah, impliqué dans des conflits avec Israël le long de la frontière israélo-libanaise.

Source : Agences

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