Les activités d’un groupe parlementaire pour la transparence et la lutte contre la corruption, ont débuté aujourd’hui.
Les activités d’un groupe parlementaire pour la transparence et la lutte contre la corruption, ont débuté aujourd’hui, mercredi, au siège de l’Assemblée nationale à Nouakchott.
La formation de ce groupe vise à réaliser des avancées significatives afin d’activer le rôle de contrôle du Parlement d’une part, et, d’autre part, de créer une dynamique dans le domaine de la lutte contre la corruption de manière à renforcer les mécanismes de suivi et la stratégie nationale de lutte contre la corruption.
Le vice-président de l’Assemblée Nationale, le député Mohamed Mokhtar Ould Taleb Nafe, a précisé, dans un mot prononcé pour la circonstance, que la corruption est un obstacle majeur à la réalisation de tout développement dans n’importe quel pays du monde.
Il a ajouté que la lutte contre la corruption est le devoir de toutes les forces vives de la société, soulignant que le rôle de contrôle accordé aux parlementaires dans la Constitution leur confère une double responsabilité en la matière et place le Parlement au premier rang des institutions concernées par la lutte contre la corruption dans ses dimensions financière et administrative.
Il a souligné que la formation de ce groupe représente un ajout important aux efforts visant à éradiquer le phénomène de la corruption.
À son tour, le président du groupe parlementaire, le député Mohamed Lamine Ould Amar, a précisé que la mise en place de ce groupe s’inscrit dans le cadre du rôle remarquable du parlement dans la supervision des travaux du gouvernement et en réponse aux aspirations du peuple mauritanien à parvenir à la transparence et à lutter contre la corruption et en adéquation avec l’expression franche du Président de la République, Son Excellence M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani « Taahoudati ».
Il a souligné que le groupe parlementaire s’inscrit dans le cadre d’un travail visant à l’avènement d’une culture de la transparence et à lutter contre la corruption en activant l’arsenal juridique en rapport, comme la loi directive n°040/2015 qui comprend la lutte contre la corruption, en encourageant la recherche de solutions à ce phénomène, en plus de la création d’une comité chargée d’évaluer la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption.
Il a souligné que cette initiative comporte une idée et une action sans précédent dans le travail parlementaire, ce qui oblige à tendre la main à tous les partenaires et à tous ceux qui s’intéressent à cette thématique afin de réaliser des avancées notoires dans le domaine de la transparence et de la lutte contre la corruption.
À son tour, le Ministre de la justice, M. Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdoullah Ould Boya, a précisé que l’annonce du groupe parlementaire pour la transparence et la lutte contre la corruption coïncide avec la Journée internationale de la lutte contre la corruption, qui confirme le rôle primordial du pouvoir législatif dans l’établissement de l’État de droit et la promotion des valeurs d’intégrité et de transparence dans la vie quotidienne.
Il a souligné que la Mauritanie a revu son arsenal juridique dans le sens de sa modernisation et de son développement en fonction des exigences de la corruption, les efforts consentis dans l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption et la publication de textes y afférents, le renforcement de la transparence dans la vie quotidienne et la mise en place des organes de contrôle et d’inspection, ainsi que la création de pôles judiciaires et d’un tribunal pénal spécialisé dans la lutte contre la corruption.