L’émotion ressentie par les enseignants après les coups reçus par leurs collègues sur la Place de La Liberté
L’émotion ressentie par les enseignants après les coups reçus par leurs collègues sur la Place de La Liberté (si telle est l’appellation )ressemble plus à une indignation simulée qu’à une vraie indignation.
Cette violation physique fait suite à d’autres violences intégrées et enfouies dans le subconscient des enseignants .
L’école est devenue un champ d’humiliations , où courbés par le désespoir, jambes lourdes , poitrines haletantes ,essoufflées par la poussière de la craie : l’enseignant erre, hagard.
Cette violence physique a trouvé en amont des violences , des violences innommables.
Des violences administratives : nominations ,promotions clientélistes sont la seule norme dans ce secteur à promotion tribale.
La violence ,la violence ,elle est là. Cela fait trois décennies que notre école navigue dans le fleuve tranquille du népotisme et du clientélisme tribal.
Alors la violence est là , nous croupissons dans son cachot.
Elle est l’à .
Cette violence symbolique : arrogante ,sans barrière , sans limite ,cynique ,elle déploie toutes ses ailes ,sans gène.
Gifles , coups de pieds et matraques ne sont rien d’autres que des indemnités
MOUSSA ALASSANE DIALLO