L’éducation des filles en Mauritanie : promesses, colères et espoirs brisés
En Mauritanie, l’éducation des filles reste un combat. Entre discours officiels, efforts de la Première Dame et ministres engagées, la réalité sur le terrain reste dure : écoles éloignées, classes surchargées, abandons massifs. Un cri du cœur pour un avenir qui tarde à venir.
L’école ? Oui, mais pour qui ?
L’école en Mauritanie… Parlons-en !
Ça fait combien d’années qu’on promet ? Dix ? Vingt ? Plus ?
Et pourtant, la petite Aïcha marche toujours trois kilomètres sous le soleil pour rejoindre une salle de classe qui n’a même pas de tableau digne de ce nom.
Des filles brillantes. Pleines d’envies. Mais combien quittent l’école à douze ans ? Mariage forcé. Travail à la maison. Ou juste… rien. Le vide.
Et ça se répète. Encore. Encore. Encore !
Oui, il y a des efforts.
La Première Dame ? Elle pousse. Elle parle. Elle secoue les ministères.
La ministre de l’Éducation ? Elle fait des tournées. Elle annonce des réformes. Elle promet que “ça va changer”.
La ministre de l’Action sociale ? Elle crie qu’il faut protéger les filles, les garder à l’école, leur donner des bourses.
Même au Parlement, l’ éducation des filles, ça bouge un peu.
Des députées de la majorité qui parlent fort. Des opposantes qui tapent du poing sur la table.
Elles sont rares, mais elles sont là. Et elles se battent.
Mais le terrain, lui, ne ment pas.
Des classes à cinquante élèves. Des profs sous-payés. Des parents qui disent : “L’école, c’est bien… mais ça nourrit pas.”
Et les filles ? Elles sont les premières sacrifiées.
On rêve de programmes solides. De repas scolaires. De manuels gratuits. De campagnes massives pour dire : “Une fille éduquée, c’est une famille debout !”
On rêve… Mais le réveil est brutal.
Alors, oui, bravo à celles et ceux qui se battent. Vraiment.
Mais tant que le combat reste coincé dans les discours, la route est longue. Trop longue.
Et les petites Aïcha continueront à marcher, loin, très loin… vers une école qui leur tourne souvent le dos.