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L’école républicaine victime de sa gouvernance chaotique

L’école républicaine victime de sa gouvernance chaotique:

L’école républicaine definie, entre autre, comme devant s’appuyer sur l’enseignement de toutes nos langues nationales, devait avoir comme mission de devenir le fleuron de notre système éducatif.
Ce rôle de premier plan aurait dû imposer que des dispositions nécessaires soient prises dès le départ pour sa concrétisation. Notamment elle devait bénéficier d’une programmation municieuse bien réfléchie, bien étudiée et bien élaborée, avec un pilotage adéquat assuré par des hommes ou des femmes capables et compétents et à la hauteur de l’enjeu (dieu sait qu’on n’en manque pas).

Elle devait également bénéficier d’une mise à disposition des moyens : humains compétents, des infrastructures adéquates, matériels nécessaires pour sa concrétisation, ce qui suppose donc un budget à la hauteur de l’ambition. Malheureusement tout semble indiquer que rien de tout cela n’a été fait et les conséquences ne sont pas fait attendre.

Notons que la loi sur la réforme du système éducatif qui est le support de l’école républicaine, malgré ses insuffisances, dans l’ensemble, elle insuffle de progrès importants dans notre système éducatif.

Il est donc regrettable de constater que la loi n’a pas été suivie dans ses fondements, son application superficielle, pour des raisons obscures, est en grande partie l’une des causes de la grande difficulté dans laquelle est plongée cette école tant proclamée et attendue.

Les causes de cet échec sont multiples, toutes liées à sa gouvernance chaotique.

D’abord le nombre de ministres de l’éducation nationale qui se sont succédés depuis deux ans, serait au moins cinq, et le pilotage qui s’en est suivi a été désastreux .

Dans la précipitation avec des soubassements très certainement idéologiques et doublés très probablement d’incompétence, tout ce cela a abouti à une école républicaine non fonctionnelle et qui a plongée les familles dans le désarroi total avec des classes pléthoriques de plus de 120 élèves, parfois sans enseignements, et aussi les enfants sans écoles, s’ajoute aussi des mesures discriminatoires au niveau des écoles privées. Cette situation générale a entraîné une perte de confiance quasi-unanime sur l’école républicaine dans son état actuel.

Il est donc urgent de reprendre cette réforme en la débarrassant de toute idéologie obscurantiste et rétrograde qui la dénature et en la confiant ou la mettant entre les mains d’hommes et de femmes compétents et capables de bien la mener. Il s’agit de l’avenir du pays l’échec de l’éducation nationale sera un désastre pour tout le pays.

Marega Baba Assa.

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