Le régime algérien pris la main dans le sac dans l’affaire Brahim Ghali dans son deal avec le Gouvernement espagnol.

Le régime algérien pris la main dans le sac dans l’affaire Brahim Ghali dans son deal avec le Gouvernement espagnol.

Il n’y a plus de doute, la justice espagnole n’est pas si indépendante qu’elle le prétend et subit des pressions inacceptables pour un pays dit démocratique de la part du pouvoir politique en tentant de trouver une sortie juridique qui satisferait les responsables et généraux algériens dans l’affaire Brahim Ghali.

Ce nouveau rebondissement dans l’affaire Brahim Ghali, atteint de la COVID-19 et d’un cancer en phase terminale, est que quatre Généraux algériens sont cités par des plaignants qui veulent engager des poursuites judiciaires en Espagne.

Pour rappel, des associations sahraouies et des militants ayant vécu dans les camps de réfugiés de Tindouf, en Algérie accusent Brahim Ghali et des responsables du polisario de viol, violation de Droits Humains et tortures et avaient appelé les autorités espagnoles à le traduire en justice, pour qu’il soit jugé. Les alertes que ce dossier soit entaché par des relations État-justice ou de la raison d’État face au raisonnement juridique se multiplient.

Une association des Iles Canaries réclame aussi la tête du soi-disant chef polisarien auprès de la justice espagnole pour son rôle dans l’assassinat de plusieurs pêcheurs espagnols. Le Parti Popular, parti d’opposition en Espagne, en a fait une cause politique au Parlement.

A signaler que le terropolisarien Brahim Ghali fait montre d’une arrogance sans limite et méprise la justice espagnole en refusant de comparaître sans l’accord préalable des autorités algériennes.

Ce criminel est soigné à grand frais par l’argent du peuple algérien en Espagne, transporté dans un avion médicalisé et introduit en Espagne comme un voleur et mafieux sous un passeport algérien et accompagné par un médecin algérien qui a usurpé l’identité du médecin de la Présidence algérienne décédé en 2010.

Quoiqu’il en soit, le juge du Tribunal National, Santiago Pedraz, a refusé l’emprisonnement immédiat du terropolisarien, indiquant que cette mesure peut être demandée lorsqu’il comparaîtra le 1er juin 2021 Aussi, au mois de juin 2021, le soi-disant chef polisarien devra être présent à son audience, dans le cadre d’un procès pour enlèvement, torture, séquestration et crimes de guerre.

C’est pourquoi, deux ordonnances des juges rejettent les mesures demandées par l’Association Sahraouie des Droits Humains (ASADEH) et Fadel Breika à l’égard de Brahim Ghali, contre qui les plaignants ont demandé des mesures de détention afin d’empêcher sa sortie du territoire espagnol.

La première est relative à l’ASADEH qui a demandé au juge d’ordonner une détention immédiate, une requête souvent approuvée lorsque le juge estime qu’il existe un risque de fuite de la personne incriminée ou une disparition des preuves. Quant à la seconde, elle concerne la demande du ressortissant espagnol d’origine sahraouie Fadil Breika qui fut rejetée par le juge Pedraz, estimant qu’il n’existe pas de préjudice dans ce rejet.

L’indépendance de la justice espagnole est bien face à une dure épreuve, alors que la bonne conduite des investigations lancées en pleine tension entre le Maroc et l’Espagne est capitale.

Tentant d’éteindre l’incendie sur sa présence en Espagne, la diplomatie espagnole a affirmé récemment que l’accueil de Ghali obéit à un ordre purement procédural et humanitaire ; un argument qui peine à convaincre au regard des tractations passées qui ont pu avoir lieu entre Alger et Madrid.

Le recours au même procédé pour l’exfiltration de Brahim Ghali, le soi-disant chef polisarien, de la même manière avec laquelle il est entré en Espagne, est un choix pour le statu quo et l’aggravation de la crise.

Cette crise représente un test pour l’indépendance de la justice espagnole, en laquelle le Royaume du Maroc a confiance, ainsi que pour l’état d’esprit des autorités espagnoles quant à leur volonté d’opter pour le renforcement des relations avec le Maroc ou de coopérer avec ses ennemis.

L’Espagne a disgracieusement opté pour l’opacité, en manoeuvrant derrière le dos du Maroc, et ce en accueillant et en protégeant ce criminel et bourreau, en invoquant des considérations humanitaires, ce qui constitue une offense à la dignité du peuple marocain.

Face à la crise actuelle avec l’Espagne, le Maroc ne cherche aucune faveur ou complaisance, il ne demande seulement que le respect de l’esprit du partenariat stratégique le liant à l’Espagne et l’application du droit espagnol.

En effet, la personne à qui l’Espagne a permis l’entrée sur son territoire est poursuivie par la justice espagnole pour crimes contre l’Humanité et graves violations des Droits Humain tout en notant que ses victimes sont de nationalité espagnole et que certains des actes qui lui sont reprochés ont été commis sur le sol espagnol.

Le pire est, que l’on parle là, de la cause principale sinon unique de la diplomatie algérienne depuis 45 ans. Elle est aux petits soins des polisariens parasites quand le peuple algérien manque même d’eau en plein Alger. Sans compter les soins anti COVID-19 réservés à Brahim Ghali le polisarien violeur en chef

Les responsables et Généraux algériens seront contraints dans les jours à venir à sortir de leur silence pour dire la vérité sur ce dossier qui prend, désormais, des désagréables relents d’Affaire d’Etat.

Au mois de juin 2021, le soi-disant chef polisarien devra être présent à son audience, dans le cadre d’un procès pour enlèvement, torture, séquestration et crimes de guerre.

La pseudo cause polisarienne est tellement sulfureuse qu’il faut se camoufler comme les criminels de guerre pour voyager incognito.

Farid Mnebhi.

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