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Le premier ministère rend publique une clarification sur l’Observatoire des élections.

Le premier ministère rend publique une clarification sur l’Observatoire des élections.

L’Observatoire National de surveillance des élections, conformément aux exigences du décret portant sa création (179 – 2013 du 06 novembre 2013), est un cadre national indépendant de concertation avec les organisations nationales et étrangères de la société civile dans le domaine de l’Observation des élections. Il a été renouvelé, dans le respect littéral des procédures légales, à la demande des organisations de la société civile lors des journées Nationales de Concertation sur la préparation participative de l’élection présidentielle et le développement de la gouvernance politique, qui se sont tenues du 9 au 15 mars 2024.
L’observatoire compte 12 membres qui sont sélectionnés parmi les membres proposés par les principales organisations de la société civile mauritanienne, et leur période d’affectation est limitée à trois mois.
L’Observatoire, en coopération avec le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, des Mauritaniens de l’étranger et le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux relations avec la société civile, supervise la participation des instances et organisations étrangères et nationales au processus de suivi du déroulement des élections conformément aux dispositions en vigueur en la matière.
Son rôle se limite à coordonner et centraliser les rapports et données relatifs à la surveillance électorale, à fournir le soutien technique et logistique nécessaire aux observateurs internationaux et locaux, à leur fournir les conditions leur permettant d’observer les élections de manière transparente et équitable, à superviser la formation des observateurs nationaux, à organiser leur travail et à les déployer sur le terrain, en collaboration avec la Commission Électorale Nationale Indépendante, qui seule supervise l’organisation, le déroulement et le cadre de l’ensemble du processus électoral, et en est l’arbitre; le rôle du gouvernement dans ce processus se limite à fournir le soutien et l’assistance demandés par la Commission Électorale Nationale Indépendante.
Le gouvernement reste ouvert et prêt à traiter toutes les propositions qui renforcent la confiance des parties au processus électoral et respectent les textes applicables à cet égard.

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