Le pouvoir mesure-t-il l’ampleur des déceptions en cours?

Le pouvoir mesure-t-il l’ampleur des déceptions en cours?

Le climat d’apaisement qui semble exister dans le pays depuis environ deux ans, qui, en réalité ne s’appuie sur aucune réalisation concrète d’envergure tendant à l’amélioration des conditions de vie des populations, ni sur une politique concrète tendant à mettre fin aux différentes formes d’injustices qui sévissent  dans le pays

depuis des décennies et particulièrement pendant cette dernière, cet apaisement donc semble, jour après jour, prendre du plomb dans l’aile et tout indique qu’il vit ses derniers moments si ce n’est déjà la fin.

Ce climat d’apaisement semblait s’expliquer jusqu’à présent par les promesses faites par le président Mohamed Cheikh o Ghazouani  et le nouveau style d’ouverture qu’il a adopté en particulier à l’égard de l’opposition démocratique.

 Mais malheureusement ces promesses après deux ans ne semblent pas voir un début de concrétisation et ce style même apprécié, lui seul, ne pèsera certainement pas lourd face à la gravité des difficultés multiples auxquelles le pays fait face.

De plus, le pays fait face à plusieurs fronts hostiles :

— le front des pilleurs-mafieux

— le front de la nébuleuse obscurantiste-chauvine,

— front de tous les extrémistes-pyromanes de tous bords qui cherchent la moindre occasion pour mettre le feu à la maison commune.

Devant la gravité de la situation, rien et concrètement rien à l’horizon qui semble se dessiner pour mettre le pays à l’abri de ces dangers.

Le dialogue national inclusif ou la « concertation » en vue, malgré la feuille de route qui semble faire l’unanimité de tous les acteurs de la vie nationale et qui pourrait créer l’espoir, piétine et  le pouvoir ne semble pas presser pour le concrétiser.

Qu’Allah protège et évite à ce pays tous ces dangers qui le guettent.

Source : Marega Baba

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