Le ministre des Affaires étrangères est rentré à Nouakchott en provenance du Mali après avoir participé à une nouvelle version de l’accord d’Alger

Le ministre des Affaires étrangères est rentré à Nouakchott en provenance du Mali après avoir participé à une nouvelle version de l’accord d’Alger, déchiré entre désaccord et espoir.
M. Mohamed Salim Ould Merzoug, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Diaspora mauritanienne, est rentré samedi à Nouakchott en provenance du Mali après avoir assisté à la sixième session du Comité international de suivi à Bamako sur les travaux relatifs à la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation. Réconciliation au Mali.

Au cours de la visite, le ministre était accompagné de M. Mohamed Saleck Banemou, chargé de mission au cabinet du ministre, et de M. Zaki Dieng, du service du protocole du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur.

Les parties prenantes se sont réunies en dehors du cadre du Comité de surveillance du protocole en août pour aborder les problèmes. Un accord pour intégrer 26 000 anciens rebelles a ensuite été annoncé.

Dans une nouvelle tentative de relance des signataires de l’accord d’Alger, des représentants des mouvements touareg et arabe, des groupes armés et du gouvernement se sont réunis, pour rappel, vendredi à Bamako pour la première fois en 11 mois. Cette réunion du Comité de surveillance du protocole est l’occasion de ramener les parties à la table des discussions.

Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra s’est félicité des bonnes volontés exprimées ces dernières semaines : quelques commentaires ont été faits.
Le contenu et le ton des discours prononcés par les représentants du gouvernement sont satisfaisants et l’on espère que davantage de progrès seront réalisés lors de la prochaine réunion.
Attaye Ag Mohamed du Groupe de coordination du mouvement Azawad, la principale coalition des anciens rebelles, a évoqué des divergences sur des questions spécifiques, tout en appelant à ce que les promesses faites par toutes les parties se traduisent en actes : le gouvernement du Mali et les parties maliennes ont réaffirmé leur engagement à la mise en œuvre intégrale de l’Accord de paix et de réconciliation par consensus. C’est un message fort, mais qui nécessite impatiemment d’agir, rapporte Africanews.

Sept ans après sa signature, l’accord d’Alger, censé apporter la paix et la réconciliation au Mali, reste au point mort et fait face à d’énormes divisions, les plus optimistes favorables au dialogue étant la clé pour sortir de l’impasse.

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