Le Maroc, un État désormais infréquentable.

Le Maroc, un État désormais infréquentable.

Par Mohamed El- Abassi

Un État sans aucune crédibilité, ni à l’intérieur, ni en Afrique, ni auprès de ses alliés, jadis inconditionnels, ni au sein de la communauté internationale. Un Etat hors la loi et isolé !

Corruption à grande échelle, colonisation au Sahara Occidental, dans le déni du droit international et des décisions de la communauté internationale, oppression sanguinaire tant dans les territoires occupés du Sahara occidental que contre son propre peuple affamé, achat des votes de députés européens « Marocgate » espionnage des personnalités internationales, « Pegasusgate », crime contre l’humanité, « migrationgate », instrumentalisation des médias «M’barekgate, collusion avec l’entité sioniste comme avec l’apartheid avant l’indépendance de l’Afrique du Sud, et les accords de «Abrahamgate » qui ont fait le lit dans lequel le Makhzen agonise.

Ces scandales et ces « Gates » sont si béants que les déboires du Makhzen et de sa diplomatie, se retrouvent à bout de mensonges, à bout de ruse, à genoux !

Et, si l’on ajoute à ce sinistre tableau de déshonneur, ses relents d’expansionnisme territorial de certains pays voisins, son agression armée contre l’Algérie, à peine indépendante, et les trahisons historiques à l’action commune arabe et à sa cause centrale, la Palestine et le coup de poignard makhzénien dans le dos du peuple palestinien résistant, plus rien ne plaide pour des circonstances atténuantes pour le Maroc, peuple et régime. Un régime n’est que l’expression de son peuple car il l’aura choisi et/ou toléré en assumant sa part historique de responsabilité !

Les déboires du Maroc font la « Une » des médias internationaux pendant que la propagande marocaine continue d’enrôler, à grand renfort de faux experts, appelés à la rescousse dans une désespérante tentative pour innocenter le Makhzen et de donner raison au tord et donner tord à la raison.

Mais la raison est sage et la sagesse africaine est intacte dans la mémoire collective de ses peuples et ses gouvernants, face à un régime archaïque, qui n’a d’africain qu’une appellation géographique abstraite puis insulaire livrée à l’hémogénie espagnole comme seul alliée en échange d’un abandon négocié de Ceuta et Melilla.

Le Makhzen ne connait plus ses limites. Une manifestation de son entêtement à vouloir braver la légalité internationale, qui le mène à des échecs successifs humiliants qu’il essuie, toute honte bue, et dans une descente aux enfers que, ni l’entité sioniste avec laquelle il s’est allié contre les convictions de son peuple, ni sa diplomatie catastrophique, ni même son «cher» peuple, lassé des dérives royales et de ses errements éperdus, ne pourront remettre, demain lorsque tout s’effondre, sur un trône et coiffer son prince héritier d’une légitime et respectable couronne dans un monde qui lui est allergique .
algerie54

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