Le Makhzen s’attaque aux militants de la cause sahraouie.
Le Makhzen s’attaque aux militants de la cause sahraouie.
Cette situation délétère est vue par le site qui défend clairement le président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), Aziz Ghali, victime d’attitudes et pratiques insoutenables et condamnables.
Le régime du Makhzen n’arrête pas de s’attaquer aux militants de la cause sahraouie, que ce soit au niveau des territoires occupés ou au niveau du Maroc. Le site Afrik.com a mis la lumière sur l’affaire du président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), Aziz Ghali, qui est devenu la «cible d’attaques virulentes» par les services de police du régime marocain du Makhzen.
Ces attaques sont liées aux prises de position «en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui et pour avoir refusé de faire l’impasse sur les violations commises par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés», affirme-t-on. Le site Afrik.com a souligné qu’«au Maroc, défendre les droits des Sahraouis reste une ligne rouge que peu osent franchir», a-t-il déclaré sous le titre «Aziz Ghali, une voix des droits de l’homme» qui dérange au Maroc.
Le même média a rappelé qu’«À la tête de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), Aziz Ghali brise ce tabou en portant un regard critique sur la situation dans les territoires occupés. Une position qui lui vaut critiques et pressions», et d’ajouter: «Ce pharmacien de formation, devenu figure emblématique de la défense des droits humains au Maroc, bouscule les lignes rouges en refusant de faire l’impasse sur les violations commises par le Maroc dans les territoires sahraouis», a-t-il mentionné. Cette situation délétère est vue par le site qui défend clairement le président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), Aziz Ghali, comme attitudes et pratiques insoutenables et condamnables. À ce titre, le média en question a indiqué qu’«une position d’autant plus courageuse qu’elle s’exprime dans un contexte où toute remise en question de la position officielle marocaine est assimilée à de la trahison, dans ce contexte, et sous la direction de Ghali, l’AMDH a développé un travail minutieux de documentation des atteintes aux droits humains», et d’ajouter: «L’Association recense notamment les cas de disparitions forcées qui continuent d’endeuiller les familles sahraouies.» «L’AMDH suit également de près la situation des prisonniers politiques, dont certains purgent de lourdes peines suite à des procès que les observateurs internationaux jugent inéquitables», a-t-il souligné. Le site a expliqué profondément les tenants et les aboutissants de ladite campagne que mènent les services de sécurité marocains contre les militants de la cause sahraouie en général et du président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), Aziz Ghali.
À ce propos, le site a précisé qu’«Afrik.com fait savoir que l’Association qu’il préside a documenté de nombreux cas de violations des droits humains: disparitions forcées, détentions arbitraires, procès inéquitables, tortures et mauvais traitements. Des militants sahraouis comme Naama Asfari ou le groupe de Gdeim Izik sont devenus des symboles de cette répression», a-t-il confirmé.
L’Association a été claire dans son approche, à telle enseigne qu’elle a soutenu clairement la cause sahraouie en précisant que «l’organisation apporte son soutien constant au principe d’autodétermination, tel que défini par les résolutions successives du Conseil de sécurité de l’ONU. L’Association dénonce régulièrement les entraves à la liberté d’expression et de rassemblement imposées aux militants sahraouis» dans les territoires occupés. «L’Association refuse de subordonner les droits humains à des considérations politiques, la défense des droits humains ne peut souffrir d’exception géographique ou politique et ne peut être à géométrie variable», indique-t-on. Le site a, enfin, rappelé: «En effet, face à ces prises de position, les autorités marocaines ont développé un arsenal de mesures visant à entraver le travail de l’AMDH. L’Association fait face à des obstacles administratifs permanents qui compliquent son fonctionnement quotidien», a-t-il soutenu.
Source: L’Expression