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Rencontre entre le Président de la Transition, le Général Assimi GOÏTA, et le Haut-Commissaire de l’OMVS : un message porteur d’espoir pour la coopération régionale.

Rencontre entre le Président de la Transition, le Général Assimi GOÏTA, et le Haut-Commissaire de l’OMVS : un message porteur d’espoir pour la coopération régionale.

Le 21 janvier 2025, le Président de la Transition, le Général Assimi GOÏTA, a reçu en audience au Palais de Koulouba M. Mohamed ABDEL VETAH, Haut-Commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS). Bien que le contenu exact des échanges n’ait pas été rendu public, cette rencontre s’inscrit dans un contexte où les défis liés à la gestion des ressources partagées et au développement régional restent au cœur des priorités des États membres de l’organisation. Rien n’a filtré de l’audience entre le Président GOÏTA et le Haut-Commissaire de l’OMVS, mais les enjeux sont clairs.

Un message porteur de coopération
M. ABDEL VETAH était porteur d’un message de M. Mohamed Ould El-Ghazouani, Président de la Mauritanie et Président en exercice de l’OMVS. Si les détails de cette missive restent confidentiels, il est raisonnable de penser qu’elle réaffirmait les liens d’amitié et de coopération qui unissent les membres de l’OMVS : le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée. Le message aurait probablement abordé des sujets tels que la gestion durable des ressources hydriques, la réalisation de projets communs d’infrastructures et le renforcement de la sécurité alimentaire et énergétique.

Un modèle de coopération salué
À l’issue de l’audience, M. ABDEL VETAH a brièvement salué, lors d’une interview, l’hospitalité malienne et le rôle exemplaire de l’OMVS en tant que modèle de coopération régionale. L’organisation, reconnue internationalement pour ses succès dans la gestion intégrée des ressources du bassin du fleuve Sénégal, continue de jouer un rôle crucial dans le développement socio-économique des pays membres.

L’engagement du Mali
Bien que peu d’informations aient été partagées sur le contenu précis des discussions, le Président GOÏTA aurait sans doute réitéré l’engagement du Mali à soutenir les initiatives de l’OMVS. Ce soutien, vital pour la stabilité et le développement de la région, pourrait inclure une volonté renouvelée de participer activement à des projets structurants et à des actions visant à renforcer l’unité et la solidarité entre les États membres.

Un futur construit sur la coopération
Cette audience, bien qu’entourée de discrétion, souligne l’importance de la diplomatie régionale et de la collaboration dans la gestion des enjeux communs. L’OMVS, en tant que cadre de coopération, demeure un pilier pour transformer les défis partagés en opportunités de développement durable, au service des populations des pays membres.

L’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal) pourrait avoir plusieurs priorités stratégiques en 2025, en fonction des besoins des États membres et des enjeux régionaux. Si rien n’a filtré officiellement de l’audience entre le Président Assimi GOÏTA et le Haut-Commissaire Mohamed ABDEL VETAH, la lutte contre les crues ou le renouvellement du bureau – sont des hypothèses crédibles. Voici une analyse des deux scénarios :

1. Lutter contre les crues
La gestion des crues constitue un enjeu majeur pour l’OMVS, étant donné les impacts économiques et humanitaires des inondations dans les zones riveraines du fleuve Sénégal. Les crues récurrentes, accentuées par les effets du changement climatique, provoquent des pertes agricoles, des déplacements de populations et des dégâts sur les infrastructures.

Dans ce cadre, l’OMVS pourrait envisager :

La modernisation des barrages et ouvrages existants : tels que les barrages de Manantali (Mali) et de Diama (Sénégal-Mauritanie), pour mieux réguler les débits et prévenir les débordements.
La mise en place de systèmes d’alerte précoce : en utilisant des technologies modernes pour surveiller les niveaux d’eau et anticiper les crues.
La promotion de pratiques agricoles résilientes : pour protéger les moyens de subsistance des populations affectées.
La coopération avec des partenaires techniques et financiers : pour mobiliser les ressources nécessaires à ces projets.
2. Renouveler le bureau de l’OMVS
Le renouvellement du bureau de l’OMVS, notamment de son Haut-Commissariat, est un autre enjeu récurrent dans la gouvernance de l’organisation. Si ce sujet est à l’ordre du jour, il pourrait s’agir de :

Renforcer l’efficacité institutionnelle : en nommant des responsables capables d’accélérer les projets en cours et de répondre aux nouveaux défis.
Réaffirmer les priorités stratégiques : comme la gestion durable des ressources, l’intégration économique et la sécurité alimentaire.
Promouvoir l’équilibre entre les États membres : pour que chacun se sente représenté et impliqué dans les décisions de l’organisation.
L’OMVS, en tant que cadre de coopération régionale, doit sans doute jongler entre plusieurs priorités. Il est possible que l’organisation s’engage simultanément dans des efforts pour gérer les risques climatiques, comme les crues, tout en veillant à maintenir une gouvernance efficace à travers le renouvellement de ses instances dirigeantes. Ces décisions seront probablement prises dans une démarche concertée avec l’ensemble des États membres.
Une organisation au carrefour des enjeux régionaux
Qu’il s’agisse de la lutte contre les crues ou du renouvellement de son bureau, l’OMVS se trouve à un moment clé où ses décisions pourraient façonner l’avenir de la région. En combinant une gouvernance solide et des actions concrètes sur le terrain, l’organisation peut continuer à être un modèle de coopération régionale.

La priorité devra être de répondre aux besoins immédiats, comme la gestion des risques climatiques, tout en renforçant ses capacités institutionnelles pour relever les défis à long terme. Dans un contexte marqué par le changement climatique, la croissance démographique et les enjeux de sécurité, l’OMVS incarne plus que jamais l’espoir d’un développement solidaire et durable pour les populations riveraines du fleuve Sénégal.

La Rédaction

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