
Le Fatah donne un délai pour remettre les assassins du général dans un contexte de trêve fragile dans le camp de réfugiés du Liban…
Un haut responsable du Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que les responsables palestiniens et libanais ont donné jusqu’à la fin du mois aux groupes islamiques extrémistes du plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban pour remettre les assassins accusés.
« nous n’avons pas du tout été impliqués dans la fusillade » et que « des efforts sont en cours » de la part du Hamas pour négocier un « accord de cessez-le-feu sous quelque forme que ce soit et sous quelque forme que ce soit ».
« De toute évidence, les collisions n’obligent personne à trahir personne », a-t-il déclaré. « … Personne ne veut se rendre à l’ombre de la guerre. »
Un porte-parole du Hamas au Liban, Walid Kilani, a démenti qu’un délai précis ait été fixé pour la remise des tueurs.
« Ce qui a été convenu là-bas serait la formation d’une force de sécurité commune incluant toutes les factions palestiniennes » pour procéder à la remise des personnes « recherchées » par les deux parties, a-t-il déclaré.
Le Fatah et le Hamas ont accusé les forces extérieures d’alimenter la violence dans le camp, qui abrite plus de 50 000 personnes, dans le but d’affaiblir la cause palestinienne. Marzouk l’a décrit comme faisant partie d’une « conspiration contre la diaspora palestinienne », tandis qu’al-Ahmad a déclaré que le meurtre d’Armoushi n’était « pas seulement un cas de meurtre , mais aussi une tentative d’éliminer le camp d’Ein el-Hilwe ».
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine a déclaré vendredi que 18 personnes avaient été tuées et 140 blessées lors des derniers affrontements qui ont éclaté le 7 septembre.
Près de 1 000 personnes déplacées par les combats sont restées dans des abris d’urgence mis en place par l’UNRWA, tandis que des centaines d’autres ont trouvé refuge ailleurs, notamment dans une mosquée voisine et dans la cour du bâtiment municipal de la ville de Sidon, adjacent au camp, ou chez des proches.
Plus tôt cet été, il y a eu plusieurs jours de combats de rue dans le camp d’Ein el-Hilweh entre le mouvement Fatah d’Abbas et des groupes militants islamiques après que des assaillants ont abattu Armoushi et quatre de ses compagnons le 30 juillet.
Ce meurtre était apparemment un acte de vengeance après qu’un homme armé inconnu ait tiré sur le militant islamiste Mahmoud Khalil, tuant à la place son compagnon.
Ces combats de rue ont fait au moins 13 morts et des dizaines de blessés, et contraint des centaines de personnes à fuir leurs foyers.
Source : abcnews.go.com