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Lancement du rapport du résultat triennal de l’Alliance Sahel

Le lancement du rapport de résultats marquant les trois ans de l’alliance Sahel a donné lieu, mardi, à une conférence digitale sous format original d’émission de webTV, réunissant des membres, partenaires et bénéficiaire de l’Alliance.

Cette conférence a permis de mettre en avant les acquis et les réalisations de l’Alliance et d’examiner les défis à relever pour soutenir la construction d’un avenir meilleur pour toutes et tous au Sahel.

Le Panel de la conférence a réuni des intervenants de haut niveau. Il s’agit du président du conseil des ministres du G5 Sahel, M. Ousmane Mamoudou Kane, ministre mauritanien des Affaires économiques et des Secteurs productifs, de la présidente de l’Assemblée générale Sahel, ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Mme Arancha Gonzales LAYA, du directeur de la Chaire Sahel de la Fondation pour les études et Recherches sur le Développement International, M. Tertuis Zongo, le Représentant spécial de l’UE pour le Sahel et du Secrétaire exécutif du G5 Sahel, M. Maman Sidikou.

Intervenant le premier, le président du conseil des ministres du G5 Sahel, M. Ousmane Mamoudou Kane, ministre mauritanien des Affaires économiques et des Secteurs productifs, a précisé que le G5 Sahel se félicite des avancées importantes déjà réalisées dans le cadre du partenariat Alliance Sahel et demeure confiant quant à ses perspectives prometteuses, grâce à la pertinence des orientations et des objectifs définis par sa présidence.

Au sujet des réalisations accomplies pendant la présidence mauritanienne dans le domaine du leadership politique et diplomatique ainsi que dans le domaine du développement, le président du conseil des ministres du G5 Sahel a rappelé l’organisation de plusieurs rencontres internationales au niveau des Chefs d’Etat et de plus d’une dizaine de réunions ministérielles.

« Ces rencontres nous ont permis, notamment, de mener un intense plaidoyer pour l’annulation de la dette des pays du G5 Sahel pour lutter contre l’impact de la crise sanitaire de la covid-19 par un soutien accru en matière de développement.

A propos du moratoire du service de la dette, initié par le G20 pour faire face aux effets économiques et sociaux de la pandémie de la covid-19, M.Kane a souligné qu’il demeure insuffisant, sans un traitement durable de ce fardeau.

Il a ajouté : « Au cours de l’année écoulée, le G5 Sahel s’est doté d’un cadre d’engagement politique renforcé, avec le démarrage du cadre d’action prioritaire intégré (CAPI) et le lancement de la coalition pour le Sahel ».

Parlant du domaine du développement, le ministre a souligné que le G5 Sahel a poursuivi trois objectifs dans le domaine de la résilience et des infrastructures :

-L’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables ;

-L’autonomisation des populations dans les zones d’insécurité ;

Le raffermissement de l’intégration régionale.

Evoquant les initiatives abouties, le président du conseil des ministres du G5 Sahel, a cité : »

  • Dans le cadre de l’Alliance Sahel et le G5 Sahel, le démarrage de 18 projets sur 21, du programme de développement d’urgence (PDU) dans les secteurs prioritaires de la résilience, de l’eau et de la cohésion sociale ;

-Dans le cadre du CAPI, le renforcement des systèmes d’alimentation et de nutrition des populations vulnérables. Cette action a bénéficié d’un financement de la BAD pour la lutte contre la covid-19 de 21,9 millions dollars. Nous envisageons le lancement d’une autre opération de soutien à la résilience des jeunes entrepreneurs avec un financement supplémentaire de 4MUSD ;

-Le projet d’aménagement territorial intégré (PATI), dans le fuseau centre, est bien engagé sur financement de 16 millions d’Euros de la l’UEMOA et du Sahel ;

-Le projet urgence et développement rural au Sahel, en cours de démarrage, bénéficie d’un financement de la FIDA de 180 millions de dollars pour les pays du G5 Sahel et du Sénégal ;

-Poursuite de l’intégration régionale avec la mise en œuvre de l’accord pour la suppression des frais de d’itinérance (roaming), le financement par la BADEA et le FADES de projets de tronçons routiers et la finalisation de l’étude de faisabilité du projet de chemin de fer ».

Le ministre des Affaires économiques et des Secteurs productifs a, enfin, formulé quelques attentes vis-à-vis de l’Alliance Sahel, dont la suppression des de tous les obstacles d’ordre organisationnel et administratif en vue d’accélérer la mise en œuvre des projets de développement indispensables à la survie quotidienne des populations, notamment rurales, très vulnérables du Sahel.

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