La seule différence entre Biram Dah Abeid et Sonko

La seule différence entre Biram Dah Abeid et Sonko est que ce dernier est dans un état institutionnel et n’a jamais toléré d’ouvrir la porte de l’ethnie et de la couleur pour maintenir la paix sociale.
L’imam Sonko n’avait que l’harmonie avec l’orientation générale, et la présence des institutions, la maturité du peuple et l’ambition de la jeunesse l’ont aidé.
Et en Mauritanie – l’état des individus – la porte de l’ethnie et du sectarisme a été ouverte avec le parrainage officiel dans un pays sans institutions, et la seule chose qui est présentée c’est l’hypocrisie, l’ignorance et l’analphabétisme.
Les régimes mauritaniens à courte vue ont créé des dirigeants tribaux, régionaux et des opposants d’origine ethnique et de couleur et ont ouvert l’espace aux initiatives tribales avec le soutien direct des présidents, des ministres et des généraux.
Dans les circonstances mauritaniennes la couleur, la race et la tribu deviennent une échelle pour des avantages personnels soit à l’extérieur, soit les mêmes méthodes et arguments qui ont rendu Birame d’une grande valeur à l’étranger, sont les mêmes qui ont mis les ministres et les généraux dans des positions mythiques, dont certains ont été intégrés depuis des décennies.
En résumé, toute comparaison avec Biram Dah Abeid avec Sonko reste hors contexte politiquement, socialement et institutionnellement. Le Sénégal est un pays qui n’a jamais connu de coup d’État militaire de son histoire, et tout commerce de pouvoir a été obtenu par le biais des institutions démocratiques.
Un peuple mature, une jeunesse consciente et des intérêts communs entre toutes les sections et tous les groupes.
La Mauritanie est un pays qui ne connaissait pas la rotation démocratique du pouvoir et n’est pas disponible pour les institutions. Un peuple écrasé par l’ignorance et la dépendance aveugle envers les voleurs d’argent public et les idoles de superstition. Un peuple satisfait de maltraitance et de mépris, des jeunes à la recherche de la « fraîcheur » et du confort à tout prix.
Taleb Abdel Wedoud