La ressource et la transparence doivent être au centre du conseil présidentiel sur la pêche (professionnel)

La ressource et la transparence doivent être au centre du conseil présidentiel sur la pêche (professionnel) La disponibilité de la ressource halieutique et la transparence sont des questions à mettre au centre du prochain conseil présidentiel sur la pêche, suggère le président de l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs maritimes artisanaux (APRAPAM), Gaoussou Guèye.

’’La bonne gouvernance dans la gestion des pêches est une condition sine qua none pour la relance du secteur des pêches. Donc, pour la prochaine réunion du Conseil présidentiel, il faut mettre la disponibilité de la ressource halieutique et la transparence au centre des préoccupations’’, a notamment préconisé M. Guèye.

S’exprimant dans un entretien avec l’APS en marge d’une réunion préparatoire, il a qualifié d’ »excellente initiative » la décision du chef de l’Etat de tenir un conseil présidentiel sur la pêche.

Il déplore le fait que, jusque-là, ’’on ne parle que de sécurité, qui est aussi importante’’, de disponibilité de moteurs hors-bord et de pirogues en fibre de verre, alors que ce sont des questions résolues.

Pendant ce temps, dit-il, les pêcheurs sont obligés de se tourner vers les pays limitrophes à la recherche de poissons. Cette situation pose, selon lui, problème.

’’Si on a de bons moteurs et de bonnes pirogues mais la ressource n’est pas disponible, ils ne servent à rien du tout. C’est pourquoi il nous faut une meilleure gestion de nos ressources pour un accès facile pour les pêcheurs sénégalais’’, a recommandé le président de l’APRAPAM.

Il a rappelé qu’en 2016, le président Macky Sall s’était engagé, à Nouakchott, en Mauritanie, à faire adhérer le Sénégal à l’initiative pour la transparence dans la pêche (FITI).

Gaoussou Guèye pense qu’il faut faire de ce conseil présidentiel une ’’rencontre inclusive et participative’’, avec la participation des chercheurs, des écailleuses, des porteurs, des charpentiers, des pêcheurs, des mareyeurs, des organisations professionnelles, etc.

’’Comme l’a demandé le chef de l’Etat depuis l’année dernière, on doit se concerter ; les problèmes de la pêche ne se règlent pas de manière politique, mais de manière technique. Pour ça, il faut écouter toutes les parties prenantes pour aller dans la direction indiquée par le président de la République pour une pêche artisanale durable profitable à tous’’, a déclaré M. Guèye.

Ces concertations ne doivent pas se faire « de manière ciblée, le président de la République a dit qu’il faut se concerter avec l’ensemble des parties prenantes’’, a martelé M. Guèye, admettant néanmoins que la sécurité en mer doit occuper une part importante de cette rencontre.

’’On nous parle de 20 mille gilets de sauvetage homologués pour un parc piroguiers de 22 000 unités. Ce qui s’avère insuffisant parce que les femmes qui travaillent dans les estuaires pour cueillir des fruits de mer et ceux qui font le transport maritime, surtout au niveau des îles, en ont aussi besoin’’, a signalé Guèye.
ADE/ASG/BK

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