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La réforme de la corruption en Mauritanie est possible mais reste un défi complexe.

La réforme de la corruption en Mauritanie est possible mais reste un défi complexe.

Depuis 2019, des efforts notables ont été entrepris, notamment une stratégie nationale 2023-2030 axée sur la transparence, la moralisation et les poursuites judiciaires. Des lois comme celle de 2016 criminalisent la corruption, et des institutions spécialisées ont été mises en place, telles qu’une agence indépendante et des tribunaux dédiés.

Cependant, des obstacles subsistent, notamment la pauvreté, le détournement de fonds publics et des lacunes dans l’application des lois. Une gouvernance renforcée et une synergie entre acteurs publics et civils sont essentielles.

Les secteurs les plus touchés par la corruption en Mauritanie incluent :
Marchés publics fraudes dans les appels d’offres et passations de contrats, souvent attribués à des proches du pouvoir.
Administration fiscale et douanes paiements irréguliers et détournements fréquents.
Justice et police dysfonctionnements et impunité généralisée.
Santé et éducation mauvaise gestion des ressources publiques.
Télécommunications, eau et électricité : Corruption dans les services marchands essentiels.
Les obstacles des réformes !
Les principaux obstacles à la mise en œuvre des réformes contre la corruption dans notre pays incluent :
Résistance des élites et groupes d’intérêts : Les bénéficiaires du statu quo s’opposent aux réformes pour préserver leurs avantages.
Manque de transparence et communication insuffisante : Une mauvaise sensibilisation des parties prenantes freine l’adhésion aux changements.
Bureaucratie complexe : Des formalités administratives lourdes et inefficaces ralentissent les processus de réforme.
Faibles capacités institutionnelles : Les ressources humaines et techniques limitées entravent l’application des nouvelles mesures.
Abdoulaziz DEME le 18 Janvier 2025.

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