La RASD revendique une adhésion pleine à l’ONU en tant qu’Etat membre

La RASD revendique une adhésion pleine à l’ONU en tant qu’Etat membre.

Le chef de la diplomatie sahraouie, Mohamed Salem Ould Salek, a revendiqué hier lundi à Alger une adhésion

pleine de la République arabe sahraouie démocratique aux Nations Unies, en tant qu’Etat membre.

Il a renouvelé la disposition de la RASD à appuyer les efforts de l’Organisation onusienne

en vue d’accélérer la décolonisation du Sahara Occidental.

« La RASD revendique son siège aux Nations Unis puisque le Maroc qui dresse les obstacles

à la tenue d’un référendum d’autodétermination, est convaincu que le peuple sahraoui est unanime sur son droit à l’indépendance

et à sa souveraineté sur sa patrie et la terre de ses ancêtres », a déclaré Ould Salek au cours d’une conférence de presse.


La RASD est membre de l’Union africaine (alors OUA) depuis 1982, ce qui avait provoqué le départ du Maroc de cette organisation en 1984.

Le Maroc, qui voit que le Sahara occidental fait partie  de l’intégralité  son territoire a quitté l’Union Africaine

pour protester contre cette admission avant de la réintégrer en 2017.

Le roi du Maroc, Mohammed VI, avait toutefois conclu que la politique de la chaise vide ne servait pas les intérêts du Royaume,

résolu à se tourner économiquement vers l’Afrique pour trouver des relais de croissance.

Des « négociations directes et sérieuses »

Alors que la RASD revendique une adhésion pleine à l’ONU, l’Algérie réitère son appel

pour «des négociations directes et sérieuses» sur le Sahara occidental entre les indépendantistes du Front Polisario et le Maroc mais le Royaume a rejeté cette offre.

Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a rejeté lundi toute négociation

directe avec les indépendantistes du Front Polisario sur la question du Sahara occidental.

La question du Sahara occidental est un facteur majeur de la stabilité politique au Maroc 

et selon les autorités marocaines, le rattachement des provinces du sud fait l’objet d’un consensus national,

et tout gouvernement qui agirait à l’encontre de ce consensus se heurterait du coup à une forte hostilité de la population.

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