La pression sur les frontières espagnoles due à l’augmentation des flux migratoires se poursuit.
La pression sur les frontières espagnoles due à l’augmentation des flux migratoires se poursuit.
Cette semaine, les arrivées dans les îles ont atteint 500 personnes dans la même journée. Le Maroc militarise ses plages pour contenir la pression migratoire à Ceuta. La pression sur les frontières espagnoles due à l’augmentation des flux migratoires se poursuit.
Concrètement, ce sont les îles Canaries qui subissent depuis des mois les plus grandes complications et pour lesquelles les autorités insulaires exigent des solutions de la part de l’exécutif de Pedro Sánchez. Également la ville autonome de Ceuta, dont le Centre de séjour temporaire pour immigrants (CETI) amortit l’essentiel du travail, où arrivent des migrants du Maroc qui, selon ABC cette semaine, auraient été encouragés par les propos du leader socialiste à mettre leur vie en danger, risquer et essayer d’atteindre l’Europe.
Des flux circulaires pour faire face à l’immigration irrégulière. C’est l’engagement du gouvernement de coalition, que Sanchez a expliqué lors de son voyage en Afrique de l’Ouest. Sur la route qui traverse la Mauritanie, la Gambie et le Sénégal, où l’Espagne cherche à établir une feuille de route avec ces pays d’origine et de transit des routes migratoires, le président Sánchez a évoqué la nécessité d’intégrer 250 000 étrangers sur le marché du travail, pour faire face aux coûts de l’État providence.
Une proposition qui a été interprétée par l’opposition comme un appel aux immigrés, mais que l’Exécutif défend comme le seul moyen possible pour que les transferts se produisent en toute sécurité et en dehors des mafias du trafic d’êtres humains. « La contribution des travailleurs migrants à notre économie est fondamentale pour la sécurité sociale, les retraites… Pour l’Espagne, la migration est richesse, développement et prospérité », a déclaré Sanchez à son arrivée à Nouakchott, la capitale mauritanienne.
Pendant ce temps, à quelques kilomètres de là, les arrivées se sont poursuivies vers les côtes espagnoles. Les îles Canaries ont accueilli cette semaine 500 personnes par jour en pirogue et des milliers de personnes ont tenté de traverser à la nage jusqu’à Ceuta, avant que le Maroc ne décide de militariser ses plages pour faire face à l’escalade migratoire.
Dans le domaine politique, « l’effet d’appel » du PSOE n’a pas été le seul problème, puisque Sánchez aurait également évoqué ceux qui entrent irrégulièrement dans le pays, affirmant qu’il est « essentiel » de procéder aux expulsions. Des propos qui ont soulevé des voix tant au sein de l’opposition, accusée d’être xénophobe pour des approches similaires, que de la part des propres partenaires de l’Exécutif comme Sumar ou Podemos, avec une ligne contraire à celle qui est dure sur le phénomène migratoire.