La Présidence envoie un chargé de mission à l’ancien président du parti Tawassoul hospitalisé

La Présidence envoie un chargé de mission à l’ancien président du parti Tawassoul hospitalisé.

La présidence de la République a envoyé le Chargé de Mission à la Présidence de la République, Ahmed Salem Mohamed Vadel, pour rendre visite à l’ancien président du parti Tawassoul, Mohamed Jamil Mansour pour s’enquérir de son état de santé à l’hôpital.

Mohamed Vadel a transmis à Jamil Mansour les vœux du président de la République, Mohamed Ould El-Ghazouani pour un prompt rétablissement.

Mohamed Jemil Ould Mansour est un homme politique mauritanien. Ould Mansour était président du Rassemblement national pour la réforme et le développement.
Ould Mansour s’est d’abord impliqué en politique par le biais des syndicats étudiants et de l’activisme dans les années 1980. Au début des années 1990, il a aidé, selon Wikipédia à fonder le Front islamique, aux côtés d’un certain nombre de dirigeants islamiques. Le groupe s’est vu refuser une candidature pour former un parti politique par le gouvernement de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya au motif que le parti jugé cherchait à obtenir le monopole de la religion.

Jemil Mansour a ensuite été arrêté en 1994 dans le cadre d’une campagne d’arrestations massives par le gouvernement mauritanien. Il a été élu maire d’Arafat en 2001 bien qu’il ait été arrêté en 2003 aux côtés de dizaines d’autres islamistes mauritaniens pour complot visant à renverser le gouvernement mauritanien. Il a été détenu pendant plusieurs mois, bien qu’il ait été libéré avant l’élection présidentielle de 2003, pour laquelle il soutenait Mohamed Khouna Ould Haidalla.

Il a obtenu l’asile en Belgique en 2003 en raison de la répression croissante du gouvernement mauritanien contre les groupes islamistes, mais il est retourné en Mauritanie à la mi 2004.

Après son retour en Mauritanie, il a de nouveau été arrêté, bien qu’il ait été relâché quelques jours plus tard. Il a aidé à fonder le FNDU dans lequel il a été vice-président. Le parti s’est cependant vu refuser le statut légal en raison de ses liens islamistes.

Il a été élu au parlement lors des élections de 2006.

Il a été présenté comme candidat de Tewassoul à l’élection présidentielle de 2009 et est arrivé quatrième avec 4,76 % des voix.
Répondant aux questions sur pourquoi le parti a présenté son propre candidat au lieu de présenter un candidat commun avec d’autres partis, Mansour l’a justifié par le fait que le parti avait un programme ambitieux.

En décembre 2020, l’ex-président du Parti d’opposition Rassemblement National pour la Réforme et le Développement a été recu par le président de la République et quelques mois plus tard, il affirme regretter les propos de l’opposition à dénigrer le président Ghazouani.

Il y a environ deux semaines, Jamil Mansour a menacé de quitter le parti. Estimant que les déclarations et discours de Tawassoul depuis le dernier congrès « ont presque un point commun, c’est qu’il n’y a pas de diversité dans les questions nationales, pas même un plan de politique générale du parti », a-t-il affirmé.

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