la guerre s’intensifie contre l’occupation marocaine

la guerre s’intensifie contre l’occupation marocaine
Sahara occidental

Rédaction LNR

La guerre entre l’Armée sahraouie et les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental s’est intensifiée ces derniers jours, le peuple sahraoui en proie aux exactions demeurant déterminé à libérer tous ses territoires, selon le site internationale Peoples Dispatch.
Le site spécialisé dans le soutien aux mouvements de libération dans le monde a indiqué, dans un article paru récemment, que les forces d’occupation marocaines «subissent les bombardements répétés de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) qui lutte pour libérer ses territoires», rappelant que le territoire du Sahara occidental est classé par l’ONU parmi les territoires en attente de décolonisation.
Les attaques de l’Armée sahraouie contre les forces d’occupation marocaines se poursuivent le long du mur de sable depuis la reprise de la guerre pour la libération du Sahara occidental suite à la violation par le Maroc, le 13 novembre 2020, de l’accord de cessez-le-feu signé entre les deux parties, a rappelé l’article.
Et d’ajouter que cet accord de cessez-le-feu a été signé en 1991 après que le Conseil de sécurité des Nations Unies a créé la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) avec la promesse de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination. Avec le soutien de puissances internationales, le Maroc s’est dérobé à ses engagements, a souligné l’article.
Le mur de sable érigé par l’occupation marocaine s’étend sur 2 700 kilomètres. Il sépare les territoires occupés par le Maroc des territoires libérés par le Front Polisario, qui est reconnu par l’Assemblée générale des Nations Unies comme l’unique représentant légitime du peuple sahraoui. Sep millions de mines sont enfouies le long de ce mur de sable, selon Peoples Dispatch.
L’article braque, par ailleurs, les projecteurs sur le pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui par l’occupation marocaine avec la complicité de l’Union européenne (UE) à travers des accords d’association, précisant, à cet égard, que le partenariat entre l’UE et le Maroc «se poursuit en dépit des décisions de justice le jugeant illégal». Il a notamment cité les décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui, réaffirmant l’avis consultatif de 1975 de la Cour internationale de justice qui a conclu que le Maroc n’avait aucune souveraineté sur le territoire de la République sahraouie.

Escalade des violations des droits de l’Homme dans les villes occupées
Il a également souligné que 40% des importations européennes de phosphate proviennent du Maroc, notant que pas moins de 10% des bénéfices sont issus du phosphate extrait de la mine «Boukraa» dans les territoires occupés.
Ces gains sont destinés, selon les témoignages d’un militant sahraoui des droits de l’Homme, au renforcement des forces d’occupation marocaines, et ne sont pas investis dans la croissance économique locale comme prétendu.
L’article du militant et poète sahraoui Hamza Lakhal de la ville occupée El-Aâyoune, démontre comment les forces d’occupation ont continué, pendant les années du cessez-le-feu, dans leur «brutalité et violence» contre le peuple sahraoui, d’où le retour à la lutte armée. «Il n’y a pas eu de guerre certes, il n’y a eu, pourtant, ni paix ni espoir», a-t-il écrit.
Evoquant la souffrance des Sahraouis dans les villes occupées, M. Lakhal a affirmé que «tous les postes dans l’ingénierie ou l’administration dans les industries extractives sont réservés aux colons marocains, et il ne reste aux Sahraouis que des postes où est exigée la compétence physique».
Il explique, par ailleurs, dans quelle mesure les autorités d’occupation appréhendent les militants sahraouis en mesure d’organiser la résistance. C’est pourquoi, ils intensifient les agressions physiques, au point où «il ne reste pas un mode de répression au sein du Makhzen qui n’a pas encore été utilisé contre nous, cependant, nous résisterons à l’occupation jusqu’à la mort, aujourd’hui que nous n’avons plus rien à perdre», a-t-il ajouté.
Lakhal a, enfin, fustigé la politique des deux poids de mesure de la communauté internationale dans le traitement des crises internationales, appelant le Conseil de sécurité à «cesser de prôner vainement la protection des droits de l’Homme et de la démocratie».
Source:LNR

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