La grève des enseignants « paralyse » l’éducation pour la 2e fois
La grève des enseignants « paralyse » l’éducation pour la deuxième fois en un mois.
Les enseignants mauritaniens des niveaux élémentaire et secondaire ont entamé une grève hier lundi de 3 jours dans les écoles publiques pour exiger une amélioration de leurs conditions, pour la deuxième fois en un mois, alors qu’ils se sont mis en grève pendant une journée le 6 novembre.
Les syndicats de l’éducation ont déclaré que la grève intervient après avoir épuisé tous les moyens disponibles pour négocier avec le ministère de l’éducation nationale et de la réforme du système éducatif, et d’autre part, les parents ont exprimé leur mécontentement quant à l’impact de la grève sur l’avenir des élèves, en particulier à l’approche des examens, et ont exigé des solutions immédiates à la crise.
Le mot d’ordre à Nouakchott est maintenu mais seulement à Nouakchott il n ya pas eu de sit-in parce que c’est interdit par le ministère de l’intérieur où toute manifestation est annulée jusqu’au 28 novembre.
Selon les données officielles, le nombre d’enseignants et de professeurs aux niveaux élémentaire et secondaire est d’environ 11 450, et le travail dans les écoles publiques de diverses villes du pays a été paralysé. Il y a 323 professeurs au Gorgol dont 181 grévistes soit un pourcentage de 56,03 % . La wilaya du Gorgol est considerée comme la région qui a la plus faible participation.
Des milliers d’enseignants ont également organisé des veillées dans la capitale Nouakchott et dans plusieurs autres villes, scandant des slogans réclamant une augmentation de leurs salaires et primes.
Ces veillées et la grève s’inscrivaient dans le cadre d’un mouvement appelé par les syndicats de l’éducation, dont le « Syndicat National Indépendant des enseignants mauritaniens » et le « Syndicat libre des enseignants mauritaniens « , pour faire pression sur le gouvernement le plus médiocre de l’histoire du pays afin qu’il
réponde aux demandes des enseignants d’augmenter leurs salaires et indemnités.
Rappelons que l’année dernière, les syndicats de l’éducation ont organisé plusieurs grèves syndicales, dont la dernière en novembre.