La France et les pays du Sahel pour évaluer la guerre contre les groupes terroristes
Les dirigeants des pays de la région du Sahel et le président français Emmanuel Macron se réunissent à Nouakchott, en Mauritanie, pour renforcer les efforts militaires dans la lutte contre les milices de la région du Sahel
Le sommet de Nouakchott débute six mois après celui qui s’est tenu le 13 janvier dans la ville de Pau, dans le sud de la France, que les dirigeants français et ouest-africains se sont engagés à intensifier les efforts militaires conjoints dans la région du Sahel, en proie à une augmentation de la violence et aux effusions de sang.
La réunion a été convoquée après le meurtre de 13 soldats français lors d’opérations militaires.
Les présidents du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, du Niger et de la Mauritanie devraient s’entretenir conjointement avec le président Macron pour discuter de la question de la sécurité dans la région du Sahel lors du sommet. Hormis les opérations militaires, il n’y a pas eu de grand pas en avant dans la réconciliation avec la réforme politique au Mali, qui est le centre des émeutes au Sahel.
En plus d’ Emmanuel Macron, également des dirigeants européens, quoique par visioconférence: parmi eux le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, et la chancelière allemande Angela Merkel, tandis que le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez est présent en personne. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, et le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo sont également présents..
