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Kaédi a un passé inspirant et des indicateurs rassurants

Kaédi a un passé inspirant et des indicateurs rassurants/ Ahmedou Moustaf Bouddah – info en mauritanie

Kaédi – info en mauritanie

Bien avant l’indépendance nationale, Kaédi incarne les exemples les plus clairs de l’unité et de la cohésion des composantes nationales, comme en témoignent les alliances sociales de nature politique à différentes époques, le métissage humain qui caractérise encore les habitants de cette région avec son propre caractère, et l’échange culturel qui n’élimine pas la différence et ne voit pas de honte dans le Polygone de la culture de l’autre, ni de fusion avec lui dans le même creuset sans hésitation ni doute.

Avec la première expérience politique pluraliste du pays, Kaédi a été un participant actif et positif dans diverses étapes (1946, 1951,1956,1958), dans le même contexte, c’était une destination pour les pionniers de la libération et de l’indépendance nationale d’annoncer la mise en place de leur projet politique représenté par le parti Ennahda en 1958 sous la direction de l’éminent leader national Bouyagui Ould Abidine, que Dieu ait pitié de son âme et que la Terre lui soit légère.

Dans les premières années de l’indépendance, et au milieu d’une circonstance nationale marquée par l’attraction entre des personnes aux tendances privées étroites, qui se déroulait dans certaines villes nationales à cette époque, en particulier Nouakchott, Kaédi, d’une manière différente, incarnait sa vision de la question nationale à travers la coexistence pacifique, la convergence naturelle et l’harmonie complète entre les différentes composantes nationales, ce qui n’était pas embrassé par une ville mauritanienne à l’époque, comme Kaédi l’enlaçait.

Ainsi, suivant les traces du parti Ennahda, le Mouvement Démocratique National (MND) a trouvé un endroit approprié pour cristalliser son projet national unitaire, qui s’efforçait de trouver un moyen d’exprimer sa sortie du manteau national, de sorte que Kaédi, et Zoueirate ont été les deux premières terres portées sur leur peau, et les premiers incubateurs l’ont parrainé, suite à son annonce par ses fondateurs le 4 avril 1968 du village de Tokomadi appartenant à Kaédi, de la Maison du doyen Ainina Ould Ahmed Hadi, Que Dieu le protège et prolonge sa vie.

Avec la fin des années soixante-dix et le début des années quatre-vingt, Kaédi était également un endroit idéal pour rétablir la même faction politique après la perte de certains de ses dirigeants et cadres suite à l’ouverture du dialogue entre le Mouvement Démocratique National et le régime du défunt président fondateur Mokhtar Ould Daddah au milieu des années soixante-dix, ce qui a incité les nouveaux dirigeants à se concentrer sur l’intérieur, en particulier la campagne à travers ce portail national.

Dans la dernière moitié de la décennie des années quatre-vingts et les premières années des années quatre-vingt-dix, Kaédi a été influencé par les développements sur la scène politique nationale coïncidant avec les débuts de l’expérience démocratique. Le résultat de ces années et le traitement partiel ultérieur du DOSSIER du passif humanitaire, outre la démission de l’État de nombreux aspects de son rôle social, ont été une raison directe d’orienter certains secteurs de l’opinion publique locale vers une destination autre que celle qu’ils étaient, ce qui a été clairement démontré par les orientations des électeurs lors des élections de transition, en particulier les présidences de 2007, caractérisées par une attitude particulière (ethnique et culturelle).

Vingt ans après la réalité qui a conduit à ce résultat, et avec l’arrivée au pouvoir du défunt Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, un nouveau travail a commencé pour régler ce dossier national sensible avec le dossier de l’esclavage, mais le rythme et la nature de ce travail, qui a obtenu la satisfaction et la recommandation des forces nationales, ont été affectés par la transformation qui s’est produite dans le système de gouvernement, où le dossier a été traité d’une manière différente, et certains aspects de celui-ci doivent encore être abordés et complétés.

Le travail qualitatif et tangible réalisé lors de la première mission de Son Excellence Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani à différents niveaux de l’action gouvernementale, notamment dans le domaine social, a représenté une nouvelle transformation de la politique nationale, car il a produit – malgré les nombreuses contraintes – des résultats positifs dans une période limitée.
Laquelle a clairement montré le sérieux de la démarche suivie et l’étendue de sa clairvoyance, sa focalisation sur les problèmes fondamentaux de la population, et a démontré le niveau rassurant de réponse croissante aux réformes initiées et qui ont commencé à porter leurs fruits; comme le montre la comparaison entre les tendances de la coalition électorale dans cet espace national lors des deux élections au cours desquelles Son Excellence s’est présentée le candidat.

Dans le district de Kaédi, le bloc soutenant le projet national de Son Excellence le président de la République est passé de 25,68 % des électeurs en 2019 à 41,22 %, lui a donné le premier score au niveau du district, et lui a également donné une différence de 15 points de pourcentage entre les deux échéances présidentielles, presque la même au niveau de la wilaya du Gorgol en général, où le pourcentage qu’il a reçu est passé de 35,95 % en 2019 à 48,17% en 2024.

Aujourd’hui, nous sommes confrontés à de nouvelles données qui renforceront les résultats antérieurs et redonneront l’espoir aux habitants du pays et en tant que microcosme du pays, dans la possibilité d’incarner une expérience nationale consciente et éclairée et de posséder les conditions de sa réalisation et continuité jusqu’à ce que les objectifs souhaités soient atteints, grâce à une gestion sage et fidèle d’une question nationale sensible qui est sur la table depuis plus de 35 ans sans solution définitive.

Il va sans dire que l’achèvement du règlement du Dossier du passif humanitaire promis par Son Excellence Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani sera une étape charnière vers le renforcement de l’unité nationale, qui est une étape clé de son ambition pour la patrie, qui a insisté sur la nécessité de se débarrasser de certains steréotypes du passé négatif et de ses vestiges et de renforcer les exigences et les causes de l’égalité des chances et de l’intégration sociale en poursuivant la politique sociale qui donne la priorité aux citoyens déplacés, en l’élargissant et en la renforçant en redoublant d’efforts pour faire émerger l’économie rurale directement liée à la vie des citoyens les plus vulnérables.

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